Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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L'INDUSTRIE MINERME
attelée sur les tiges de pompe, la grande roue étant dételée. Le tout est installé à l'entrée de la mine : la distance! entre la machine à vapeur et raccumulateur peut être de 4 à 5 mètres, etentre l'accumulateur et la machine a cob lonne d'eau de 5, à G mètres. Je renonce, pour ma parti» à comprendre et par suite à expliquer cette combinaison.,
DANS LA PROVINCE DE AIINAS-GERAES.
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les: parties pierreuses r celles-ci vont se faire broyer sous les bo car ds,
Le fin: cpxi a traversé la grille passe dans deux trommels cylindriques ayant chacun trois toiles (a,b,c d, e, Les trous des toiles sont carrés et ont respectivement
Au reste, la machine, mise en marche; épuisa à peu prés
97,5 fimm,3 13 millim. 1mm,6_0mm80. A la suite, le' plds,fin passe dans trois caisses pointues
à mi-hauteur : puis tout ce qu'elle put faire fut de maintenir en ce point le niveau constant. En ce moment, oe remplace les pompes foulantes par deux autres pouvant
Les matières classées aux deux trommels sont traitées dans des cribles à piston : les grosses paillettes d'or res-
fournirun volume double et avec lesquelles on espère arriver à: revoir enfin le fond des travaux. Je ne suis entré dans tous ces détails que pour bien faire comprendre que, si l'entreprise: échoue définitivement, la faute en sera bien plus imputable ài la direction qu'ili la
nature même du minerai.. J'ajouterai que la mine serait susceptible d'être asséchée- par une galerie d'écoulement, longue il est vrai, mais nullement inabordable pour qui était décidé aux sacrifices pécuniaires que l'on, vient de. voir.
Quoi qu'il: en! soit, quand la mine était dénoyée et tra-
vaillait, l'extraction était faite par un manège à mulets. Les, deux câbles, filant sur galets dans la galerie horizonr,
tale, allaient conduire dans les deux galeries inclinées deux petits chariots. Ces chariots n'étaient jamais clételés:: en haut!, ils étaient vidés sur le sol de la galerie. Lemmerai, rechargé à l& main dans de nouveaux wagons.; était conduit au jour par des mulets traînant un wagon à chaque voyage., Ici commençait le traitement qui, portant sur un-minerai tout différent de ceux que nous avons. rencontrés! jusqu'ici, mérite de nous arrêter:, Le, minerai est:, je rai dit,, pulvérulent et ne contient qu'une: .faible proportion, de: ro'gnons pierreux. Dans-la mine, il, est abattu à lai piocha Onle jette sur une- grille klarreaux de fer, où l'on-sépare-
tent sur là grille, qui est nettoyée tous les deux mois; les pierres n'ayant que pas ou peu d'or s'écoulent aux bocards.
Les deux caisses g et h sont, percées par te fond; ce qui s'en, écoule constamment passe â. deux cribles à piston 0 et x : un peu de matière peut ici filtrer : le plus lourd tombe alors an fond de la caisse; le plus léger s'écoule hors des cribles. Tout le reste de la lavée, ne contenant plus que des matières très fines, coule par le fond de la caisse i. La lavée qui s'écoule de i, celle qui s'écoule des cribles e et x, celle qui provient des bocards, sont traitées parallèlement, mais séparément, sur des tables dormantes garnies de toiles. Les tables ont une inclinaison de 1/6, une largeur de om,45, et une longueur de 8',5o. Toute la lavée qui échappe à ces premières tables passe sur les secondes, de là,, sur les troisièmes, et ce qui s'échappe de ces dernières est définitivement abandonné. Quant au sable enrichi recueilli sur les diverses tables, il est traité de nouveau par deux passages sur des caissons allemands suivis de tables dormantes : la lavée,, peu abondante du reste, qui s'écoule de ces dernières- tables, est perdue. Quant à la matière enrichie qui s'y dépose,, elle est enfin
lavée à la battée. Des laveuses habiles arrivent à séparer à peu près- complètement l'or et le fer oligiste : cet or est réuni à celui que l'on recueille sur les grilles des cribles à secousses et expédié en cet état sans être fondu.