Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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246 DISCOURS PRONONCÉS AUX FUNÉRAILLES DE M. L. GRIJNE
NOTE SUR LES EXPLOSIONS DE GRISOU, ETC.
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vent, j'ai pu apprécier d'une façon toute particulière, tendue de ses qualités, la bonté inappréciable de son ce NOTE Que de fois j'ai eu recours et tant d'autres avec moi à ses conseils paternels, dictés par une remarquable SUR LES EXPLOSIONS DE GRISOU naissance des hommes et des choses et par un jugeait, SURVENUES d'une rectitude parfaite. DANS LE BASSIN DU DURHAM Jamais nous n'avons entendu parler qu'avec une achuip PENDANT LES PREMIERS MOIS DE 1882 tion sans mélange de son talent d'ingénieur-professeur, cet
de ses vertus de toutes natures. Peu d'hommes
Par M. C. WALCKENAER, ingénieur. des mines.
ont
acquérir à un degré semblable le respect, l'affection since de leurs élèves et des personnes de tous rangs qui mat
le bonheur, et, j'ose le dire, l'honneur de le connût:
Tous nous rendons hommage à l'illustre savant qui a f faire tant de progrès à la métallurgie et qui se clérobaiLF une modestie proverbiale, aux justes éloges qui lui étaie, décernés. Les anciens élèves de l'École des Mines de Saint-Étim
Le grisou continue d'être très meurtrier en Angleterre.
En 1882, dans un espace de deux mois MI février19 avril), le bassin houiller du Durham fut le théâtre de
rois grandes explosions, qui firent 119 victimes. Ces accidents font l'objet de la présente note. Les renseignements lui avaient décerné le plus beau titre d'estime qui fût sont puisés dans les rapports officiels présentés au Parleleur disposition, en le nommant président d'honneur ment à la suite des enquêtes, auxquels sont joints, pour les deux derniers accidents, les comptes rendus des interrogaleur Société amicale de secours. Puisse sa famille en pleurs, son cher fils et son dig[ toires des témoins. Les plans annexés sont tirés des mêmes g
élève, puiser dans les regrets sincères et unanimes que; documents. perte fait éprouver à ses très nombreux amis, une cou Je voudrais tenter de donner ainsi une suite à l'étude si lation à la douleur qui vient de les atteindre d'une fagt éminemment instructive que M. Aguillon a publiée en 1881 (*) sur les explosions de Seaham et de Penygraig. si cruelle. Adieu cher, vénéré et aimé maître ! Reposez en pain recevez la récompense qui est due à votre cur d'or et, vos vertus exemplaires !
Explosion de Trinulon-Grange. 4.6 février 1882.
Situation de la mine et couches exploitées. La houillère de Trimdon-Grange, dont les puits sont à (*) Annales des mines, 7e S., t. XX, p. 209 et suiv.