Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)

3o6 RAPPORT SUR L'EXPLOSION DE LA CHAUDIÈRE, ETC.

MATÉRIEL DES CHEMINS DE FER DE LA CORSE.

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L'écrasement d'une cheminée intérieure de locomobile dans la gare du Cheylas provient de l'usure rapide d'un seul côté de cette cheminée, qui était en cuivre rouge. Elle avait un diamètre de on',2o et une épaisseur de orn,0o7; cette épaisseur s'est réduite à 5 millim. en face de la déchi-

rure et à 2m-,4 à la déchirure même produite par la pression de la vapeur. Plus haut, mais en dehors de la chaudière, dans la partie non soumise à la pression, l'épaisseur est descendue à 1 millim. Le tuyau d'échappement de va-

peur débouche à peu près à cette dernière hauteur, donnant un jet horizontal. L'usure, qui est intérieure, a été produite par le frottement des cendres, et l'inégalité ne parait provenir que de la disposition spéciale du jet, peut-être aussi le tube en cuivre étiré n'avait-il pas à l'origine une épaisseur uniforme. La chaudière, construite au Creusot, avait été éprouvée en janvier 1879 pour la pression de 9 kilog.

Elle était très bien entretenue, cependant on n'avait pas remarqué l'usure, la partie détériorée n'étant pas accessible. Les constructeurs remplacent la cheminée en cuivre par une cheminée en fer et ils examinent de près les ma-

chines qu'ils ont construites dans des conditions analogues.

RAPPORT PRÉSENTÉ AU COMITÉ DE L'EXPLOITATION TECHNIQUE DES CHEMINS DE FER

AU NOM DE LA SOUS-COMMISSION (*)

DU" MATÉRIEL

DES CHEMINS DE FER DE LA CORSE Par MM. SARTIAUX, ingénieur des ponts et chaussées, sous-chef de l'exploitation du chemin de fer du Nord,

et BANDERALI, ingénieur chargé du service central du matériel et de la traction du chemin de fer du Nord.

Avant de procéder à l'examen des propositions de M. l'ingénieur en chef du département de la Corse et de donner son avis sur les dispositions à arrêter tant pour la voie et le matériel fixe que pour le matériel roulant, la Commission a pensé qu'il était utile de visiter un chemin à voie étroite en exploitation et de recueillir les avis des exploitants sur les résultats obtenus. En conséquence, la Commission a visité le chemin de fer de Bermes à Beaumont ("), d'une longueur de 32 kilom. (") Cette sous-commission était composée de MM. Marié, ingénieur en chef du matériel et de la traction de la Compagnie P.-L.M., président (remplacé plus tard par M. Sévéne, ingénieur en chef

des ponts et chaussées, directeur de la Compagnie d'Orléans); Jules Martin, ingénieur en chef des ponts et chaussées, adjoint à la direction des chemins de fer de l'Etat ; Ledoux, ingénieur en chef des mines; Sartiaux, rapporteur de la ire, de la 2', de la 11' et de la 5' parties; Banderali, rapporteur de la 3' et de la 5' parties. ("") Ce chemin relie les lignes de Creil à Beauvais et de Paris à Pontoise. TOME III, 1883.

3' livraison.

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