Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION.
MATÉRIEL DES CHEMINS DE FER DE LA CORSE.
la grille et de la surface de chauffe, et que la quantité totale d'eau vaporisée ou entraînée par heure est représentée par la formule V .,-,-_- 368
gs
g surface de la grille ; s surface de chauffe totale en mètres carrés. Le nombre V représente la quantité totale d'eau qui sort de la chaudière par heure, soit à l'état de vapeur, soit à l'état d'eau en traînée avec la vapeur. Les belles expériences de MM. Leloutre et Hallauer ont montré que dans les chaudières fixes la quantité d'eau entraînée avec la
vapeur est de 4 à 6 p. 100 du poids total. Aucune expérience de ce genre n'a été faite sur les locomotives, où l'entraînement est certainement beaucoup plus considérable cause de l'activité de la vaporisation sur une petite surface. Dans leurs expériences sur le réseau de l'Est, MM. Vuillemin, Guebhard et Dieudonné ont mesuré la quantité d'eau consommée sur un parcours déterminé et calculé le poids de vapeur dépend d'après le volume parcouru par les pistons pendant l'admission,el ils ont trouvé que le rapport entre ces deux quantités était de 1,51 pour une machine à trois essieux couplés consommant seulemeni 29 kilogrammes d'eau par heure et par mètre carré de surface de chauffe. La quantité de vapeur qui se condense sur les parois M cylindres, pendant l'admission, étant égale à 18 ou 20 p. 100 du poids de la vapeur sensible, c'est-à-dire de celle qui remplit le cylindre pendant la période d'admission, il resterait donc, pour
II.
Consommation de vapeur par kilomètre parcouru.
Le poids de la vapeur dépensée par kilomètre parcouru se déduit facilement de la consommation par coup de piston. Si l'on appelle. H la première quantité, ri' la seconde, D le diamètre des roues motrices, on a H
La quantité de vapeur réellement produite par heure serait donc
représentée par la formule (1)
v
0,88
368 Vg7s
D
Le poids de la vapeur dépensée par coup de piston est égal
o° Au poids de vapeur présent dans le cylindre à la fin de la période d'admission, moins le poids de la vapeur qui remplissait l'espace nuisible à la fin de la période de compression; c'est ce qu'on a nommé le poids de vapeur sensible; 20 Au poids de la vapeur qui s'est condensée sur les parois du cylindre pendant l'admission. Dans un travail que j'ai publié en 1877 dans les Annales des mines, sous le titre : De la condensation de la vapeur à l'intérieur des cylindres des machines, j'ai donné une méthode qui permet de déterminer très exactement, d'après la forme du diagramme relevé à l'indicateur, le poids de vapeur réellement fourni par la chaudière pendant l'admission. En me servant des résultats que j'ai consignés dans ce mémoire, j'ai trouvé qu'on pourrait représenter, avec une assez grande approximation, la consommation de vapeur par coup de piston par la formule empirique H'
(2)
l'eau entraînée, 12 p. 100 du poids de vapeur sensible, soit 9 p. Loo
du poids total de vapeur et d'eau. Mais la vaporisation de cette chaudière était faible, et l'entralnement d'eau doit être notablement plus fort quand la vaporiation est poussée avec toute l'activité dont elle est susceptible, comme sur les machines du Lyon, dont la consommation atteint normalement Ao kilogrammes par heure et par mètre carré de surface de chauffe. Je crois donc que l'on peut adopter le chiffre de 12 p. 100.
37 À
o,3 (d'
d'2) Lx (i + 0,53 X)à ;
d diamètre du cylindre, cl' diamètre de la tige du piston ou de la fausse tige quand elle existe,
L course du piston, x fraction de la course pendant laquelle a lieu l'admission, X rapport du volume de l'espace nuisible au volume
crit par le piston, à densité de la vapeur à la pression d'admission.
total dé-
On aura donc
ll
3211 %/775
1200(d°
d'2) Lx (1 + 0,53 X) à D
La vitesse
que la machine pourra soutenir, exprimée en kilo-
Tome III, 1883.
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