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Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)

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37.2

MATÉRIEL DES CHEMINS DE FER DE LA CORSE.

mètres par heure, sera

ui1

vent inspirer confiance, je donne ici les résultats de la vérification des diagrammes et du calcul pour sept cas différents relevés sur trois machines du chemin de fer d'Orléans. Les consommations de vapeur ont été déterminées avec le plus grand soin, par la méthode indiquée dans mon mémoire précité.

32/11)/gs

V

i2oo (d2d2) Lx (1 +o,53))'

L'admission x correspondant à une vitesse donnée u, sera x

524 DV «Fis.

d'2) Lu (1 ± 0,53)) à

1200 (d'

ADMISSIONS

Si l'on désigne par G le travail de la vapeur par coup de piston, on aura le travail T, développé par mètre parcouru, au moyen de la relation

Il s'agit donc de déterminer T en fonction de x, qui est connu par l'équation (4). Il entre, dans l'évaluation du travail, ;une foule d'éléments qui dépendent des dimensions respectives des lumières et du cylindre, du réglage de la distribution, de la longueur relative des périodes de détente, d'échappement anticipé, de compression, etc. Quand on marche à grande vitesse, c'est-à-dire avec une grande détente, la longueur des périodes d'échappement anticipé et_ de compression augmente beaucoup. Elle diminue au contraire aux faibles vitesses correspondant aux grandes admissions. J'ai déterminé, sur un assez grand nombre de diagrammes relevés à l'indicateur, le travail réel développé sur le piston de plusieurs machines, et je me suis servi de ces résultats pour fixer les coefficients de la formule suivante, qui est exacte à 5 ou 6 p. Io° près, approximation bien suffisante dans les calculs de ce genre :

pr

par coup de pistou

(kilogrammètres)

réel.

DIF-

mesuré

calculé par la sur le dia- par la formule (2). gramme. formule (5).

kil. 0,064 0,093 0,113 0,146

12,3 18 6 22,6 29,2 36,2

0,211

p. (00.

kil. 0,061

1573

1681

0,093 0,117 0,148 0,200

2505 3022 3565 4576

2402 3536 4460

4,0 +3,3 0,8 2,5

5019

5145

+1,8

7181

7193

+0,2

312'2

+6,8

Machine n° 1201. 32,4

Machine n° 1108. 49,0

La pression d'admission P' est un peu différente de la pression dans la chaudière. Les nombreux diagrammes que j'ai eus entre les mains montrent que la chute de pression entre la chandière et les cylindres varie de 1/4 à r kilogramme; on peut estimer qu'elle est d'environ 1/2 kilogramme pour les admissions moyennes. Si donc P est le numéro du timbre de la chaudière, la pression absolue dans la chaudière est P + t,o3 et la pression d'admission P' sera égaie à P o,5. La formule (5) devient ainsi

G _= 23007(cl° d)LP' i.o334

par coup de piston

FÉRENCE

Machine n° 852.

T

±X x+X

TRAVAIL

consommé

calculé

de la course.

(x + X) 2,503 log

POIDS DE VAPEUR

pour 100

Travail de la vapeur par mètre parcouru.

[x

575

RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION.

G =_ 2.5no (ce 1,00

Cr2)L (P + 0,5) X +X 1.0334 x [x + (x + X) 2,05 3 log x.--7,+ p 0,5 (1,6o

0 ,75

o,75x)

expri-

P' pression absolue dans le cylindre pendant l'admission, mée en kilogrammes par centimètre carré. Cette formule tient compte de l'effet de l'espace nuisible pendant la détente et de l'augmentation que subit la contre-pression à mesure que l'admission diminue et que, par suite, la période de compression augmente. Pour montrer dans quelles mesures les formules (2) et (5) peu.

Le travail brut par mètre parcouru, T, étant égal à CIG on a T

9200(e cl) L(P + 0.5) D

(5)

[x

(x

X)

2,303 l og

+

x X

1,e334 p 0,5 u.,00

0,75x)]