Annales des Mines (1883, série 8, volume 3)
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TRAITEMENT DU CUIVRE DANS L'APPAREIL BESSEMER.
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TRAITEMENT DU CUIVRE DANS L'APPAREIL
BESSEMER,
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dans les deux opérations les produits principaux sont ana-
La main-d'oeuvre est coûteuse par suite de la multipll. logues; d'un côté, c'est un carbure et siliciure de fer et de manganèse; de l'autre un sulfure de fer et de cuicité des opérations successives. Aussi ne voyons-nous d'usines à cuivre importantes quy vre. Or, si l'on peut, pal- la simple action du vent, se
débarrasser du silicium, du manganèse et du carbone, très bas prix; le traitement des minerais pauvres n'a pu ne doit-on pas pouvoir enlever aussi, de la même manière, maintenir que dans les pays comme la Suède et l'Oural, soufre et le fer, puisque ces deux éléments sont plus où le bois n'a qu'une faible valeur et où la main-d'ouvre xydables que le cuivre? Au premier abord, rien ne semblerait devoir être plus est peu payée. En Angleterre, grâce à l'importation de quantités con facile; et pourtant les essais tentés en Angleterre par siclérables de minerais à teneur moyenne, l'industrie du Holway, et par d'autres, il y a quelques années, n'ont cuivre a pu prospérer, malgré la hausse de la main-doeu- ls réussi. vre et la baisse du cuivre marchand, dont le prix de vente C'est qu'au fond, malgré l'analogie apparente, les cirest tombé de 2.5oo fr. à 1.7oo fr. la tonne, par suite de instances sont, de part et d'autre, assez différentes.
dans les pays où le combustible (houille
ou bois) est
Dans le cas de la fonte de fer, les éléments à oxyder ne dépassent pas 9 à to p. ioo du poids de la fonte (*), tandis En Allemagne, en Suède et en Russie, l'industrie du quota matte contient rarement, dans le cas le plus favocuivre est beaucoup plus gravement atteinte, et pour la rable, au delà de 5o à (bo p. ioo de cuivre, et en général, faire prospérer de nouveau, il faudrait pouvoir vastes exploitations américaines.
opérerdes
eulement 15 à 20 P. leo. - Il faut donc enlever par réductions notables dans les frais de fabrication. oxydation 4o à 50 p. ioo et souvent même 75 à 85p. ioo, Le prix élevé des combustibles a toujours été en Franco puisque les mattes ordinaires ne renferment guère plus de un grand obstacle à la prospérité des usines à cuivre; el,
en fait, il n'y a guère que l'affinage et le raffinage do 15 à 25 p. 100 de cuivre (**). cuivres bruts qui y soient opérés. La réussite du procédé Bessemer, c'est-à-dire l'affinage
de la fonte sans emploi d'autre combustible
(*) La composition moyenne des fontes employées dans l'appareil ssemer est
cium, le manganèse et le carbone contenus dans la fonte elle-même, a attiré depuis longtemps l'attention des ingé. nieurs de certaines usines à cuivre.
Plusieurs personnes se sont demandé, il y a plusieurs années déjà, si le même procédé ne pourrait pas s'appliquer au traitement des matières cuivreuses? De eine qu'au haut fourneau le minerai de fer est réduit à l'état de fonte, le minerai de cuivre est aussi ramené par une simple fusion , dite fonte crue, en un composé sulfure brut, formé de cuivre, de fer et de soufre. Dans les deux opérations, on sépare les métaux d'avec les gangues et
-
Par la méthode acide. Par la méthode basique.
que le sili-
2,0 à 2,5 3,0 à 4,0 4,0 à 5,0
Si. Mn
Carbone Ph
0,50 à 1,00 2,50 à 3,00 4,00 à 4,50 1.50 à 2,50
(t) Par le traitement des minerais ordinaires, les mattes ont les mpositions suivantes Premières mattes.
- 12,0 à 20,0 - 60,0 à 52,0
Cu
Fe
S ......
.
.
Zn, Pb, etc.
.
23,0 à 26,5 5,0 à 1,50 100
Nattes riches.
Nattes blanches.
55,0 à 60,0 20,0 à 15,0 24,0 à 23,5
75,5 à 76,5
1,5 à 0,5 23
5,0 à 1,5 100
1.00