Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)
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ÉTUDES SUR LE BASSIN DE FUVEAU
ET SUR UN GRAND TRAYA[I, A Y EXÉCUTER.
argiles des Milles se trouvent contemporaines de ces grès. Reprenons maintenant la série descendante et transportons-nous au-dessous du vitrollien. L'étage de Rognac ou étage à Lychnus est doué d'une grande extension et l'on est conduit dès lors à accorder à ce genre une importance sérieuse au point de vue de la classification, surtout quand il se rencontre avec d'autres espèces communes. Or dans
les cyclostomes sont nombreux jusque dans les portions les plus élevées de la barre de Rognac. Somme toute il ne paraît pas y avoir entre les faunes des deux horizons calcaires séparés par les grès argileux non fossilifères de la
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la province de Barcelone, M. Vidal, ingénieur au corps
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des mines d'Espagne, a découvert « dans un seul et même gisement (*) » des fossiles contenant des espèces du garumnien inférieur de la Haute-Garonne (couches d'Auzas) et des espèces identiques à celles de l'étage de Rognac, notamment la Melania m'Incita. Cette coïncidence jointe à l'assimilation déjà faite du garumnien supérieur et moyen avec les couches du Cengle proprement dites, permet de mettre sur le même niveau soit les couches de Rognac 'lichens et à Melania armata, soit les couches franchement marines d'Auzas, soit celles d'embouchure ou d'eau saumâtre du garumnien catalan, ces dernières formant comme le lien de principe entre les deux types d'eau douce et de mer franche. Ici une difficulté déjà envisagée plus haut pour l'étage de Vitrolles Où placer la limite inférieure de ce qui, dans la vallée de l'Arc, représentera le garumnien inférieur?
Dans l'énumération des groupes locaux on a vu plus haut qu'entre le groupe des lignites proprement dit ou fuvélien et le rognacien, deux termes distincts ont trouvé leur place, savoir : ce qu'on a appelé l'horizon des physes et des cyclostomes, formé principalement de calcaires leleuLres passant aux grès et argiles, puis au-dessus de celui-ci, les argiles et grès bégudiens. Or on retrouve des Lychnus jusque dans l'horizon des physes ; d'un autre côté
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Bégu de, une différence bien tranchée, et M. Matheron englobe
aujourd'hui tout cet ensemble dans le garuninien inférieur. Arrivons aux étages fuvélie.n (lignites) et valdonnien. An- dessous du terrain garumnien d'Espagne on l'encontre, d'après M. Vidal, une succession de terrain franchement marins qui commencent par des bancs à Ostrea larva, O.
auricularis et un grand nombre d'autres genres de bra-, chiupodes et d'échinodermes, et qui de proche en proche en descendant conduit à un horizon tout à tait assimilable à celui qui, en Provence, forme la base de l'étage valdonnien. Ce sont des calcaires marneux ou des marnes renfermant avec de nombreuses espèces de Lamellibranches et de Brachiopodes, les Ostrea Matheroniana, Rhynchoneltal diftormis , Janira quadricostata, etc.
Nous reconnaissons clans cette faune le santonien de Coquand (partie inférieure du sénonien de d'Orbigny) à la Pomme et au plan d'Aups repose sur leprovencien à Hippurites organisans. Dès lors la place du valclonnien et du fuvélien est toute trouvée : elle corresponcLau_ sénoriien supérieur, y compris la craie de Maëstricht. Le groupe inférieur (valclonnien) représentera fort naturellement la, région du sénonien caractérisé en Champagne par les micrasters et les inocératnes et le fuvélien se placera au niveaui de la craie à Ananchites ovata, Beleninitella mucronata,, Ostrea vesicularis, etc. de Meudon, en y ajoutant la craie de Maëstricht avec laquelle les chéloniens des bancs voisins, de la Grande Mine présentent un trait de ressemblance important à noter.
On peut résumer à grands traits la classification de (k) Ilatheron, Bulletin de la Société géologique, 1876, page 1121. Lernerie, Bulletin de la Société géologique, 1875, page 548.
M. Matheron de la manière suivante