Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)
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ÉTUDES SUR 'LE SASSE DE FUyEAU
ET SUR' UN GRAND TRAVAIL A Y EXÉCUTER,
111,CDCé par des conglomérats et des poudingues, indices de
mers contemporaines. On doit considérer comme à peu près
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mouvements violents, et a inauguré ainsi une période de sédimentation,' n'ayant rien de commun avec la précédente, au 'moins .dans la région considérée, ,on serait disposé, en
restant fidèle des idées qui régnaient à peu près sans partage dans la science, il y a vingt ou trente ans, à croire qu'onia saisi là le phénomène ,qui a mis fin dans nos contrées à;la période crétacée; lasimilitude de quelques formes du calcaire de Cliques avec d'autres dépôts de Saint-Parres .et de Provins, paraîtrait de :bien minime importance en regard .-d'un mouvement de l'écorce pris, on peut le dire, surlelait, et le calcaire de Cuques rentrerait dans 'la massedullontaiguet.et du Cengle, dont rien comme ,péIrographie et gisement ne semble le détacher. On ne peut s'empêcher de remarquer 'ici l'analogie qui existe, toute proportion gardée, entre ce cas et celui du terrain nummulitique participant au soulèvement des Pyrénées et au pied duquel les sédiments de la plaine du Languedoc se sont .déposés.
Caractères du- bassin de Fuveau awpoint de 'vue hydrologique. Si, d'après ce qui a été' dit plus haut de la composition des-divers étages du grand lac dans lequel se sont déposées
les couches dont il vient d'être parlé, on cherchait à se faire une idée à priori du régime des eaux dans le bassin qu'elles ont rempli, on serait conduit aux considérations suivantes L'ancienne 'vallée de TArc est ,un bassin complètement
fermé ,aujourd'Imi par des hauteurs de calcaires secondaires,' satitle 'détroit d'Aix, dont j'ai .déjà parlé, et celui de Berre, du .nom de l'étang.où se jette encore le cours d'eau actuel par lequel le bassin a toujours communiqué avec les
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évident, que les formations anciennes se continuent sous les deux détroits indiqués, comme des seuils recouverts, en sorte que l'on .a en réalité l'image d'un bassin grossièrement elliptique égueulé vers l'ouest à l'errémité de son grand axe, et rempli de dépôts alternativement perméables et imperméables. D'après cela il semblerait que le régime
acquifère qu'on rencontrera sera celui des niveaux du Nord. Pénétrant par les affleurements des couches perméables, les eaux devraient y former des nappes i plus leu
moins horizontales, ayant entre elles une certaine indépendance, et les difficultés de fonçage ou d'assèchement des travaux sembleraient devoir n'être que ce qu'elles sont fréquemment en pareil cas, c'est-à-dire passage du niveau au besoin par un cuvelage, puis développement avec sécurité relative dans des étages plus ou moins imperméables. Les saisons pluvieuses en pareil cas .ecirrespondent à un travail plus considérable des moyens d'exhaustion, mais ne compromettent jamais tout ou partie des travaux. Si considérables que soient en effet les quantités d'eaux tombées, elles ont pour arriver au fond des travaux
un assez long trajet souterrain à parcourir et les masses souterraines dans lesquelles elles se déversent en cheminant horizontalement, sont comme un réservoir commun dans lequel viennent s'atténuer les fortes crues provenant des actions extérieures. Il est bien loin d'en être ainsi clans la vallée de l'Are, ou
pour parler plus rigoureusement dans la partie de cette vallée où les travaux des mines ont conduit les exploitants à lutter contre les eaux. Deux raisons peuvent en être indiquées La première, c'est que les couches de combustibles sont au sein d'un paquet essentiellement calcaire, quilbien..que constitué par des roches imperméables en petit est généralement perméable en grand,,à, cause de nombreux.fen.