Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)
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ÉTUDES SUR LE BASSIN DE FUVEAU
ET SUR UN GRAND TRAVAIL A Y EXEOUTER.
nul doute, quelque espérance qu'on pouvait concevoir sur la richesse de cette partie, on n'avait point l'idée qu'elle pût servir pour motiver un si grand travail que celui qu'on envisageait ; mais ici intervenait une autre considération une fois arrivé dans la région de Coriolis, une fois dans la couche exploitable, ne pouvait-on pas longer la colline de l'Etoile et arriver ainsi, en restant toujours dans la couche, au sud du point où se termine le lambeau de Gardanne à
sud, mais en s'applatissafit au lieu de se redresser; c'est ainsi que de 85° avec l'horizontale au jour, l'inclinaison n'est plus que 72° à 45 mètres de profondeur et toujours vers le sud. Cela fait supposer qu'à la profondeur de 190 à2oo mètres au-dessous du niveau du sol, soit à 20 où ou 50 mètres au-dessus du. niveau de la mer, niveau la galerie de la mer viendrait rencontrer le prolongement hypothétique de ces bancs, ou ils n'existeront plus, ou
l'ouest. En ce point, un travers-bancs de 1k à 1k 1/2
ils seront morcelés, étirés, encore plus inexploitables qu'auprès du jour, accolés au terrain soulevant. Toutefois, admettons-les au contraire exploitables. Le second point nécessaire reste à résoudre. Que faut-il penser de leur continuation le long de la chaîne de l'Étoile?
avait raison des terrains de recouvrement et l'on rentrait ainsi, après o' à1k 1/2 au plus de stérile, dans la ré-
gion de Saint-Pierre, au lieu des 14 ou 15 kilomètres qüe comporte la ligne droite. De plus, on avait eu le temps,
avant d'y parvenir, d'amortir en partie le coût de la galerie par l'exploitation de 5 à 6 kilomètres. En un mot, rien n'était plus séduisant.
Les terrains cultivés qui s'étendent à partir de la chute de la colline de Coriolis du côté de l'Est, sont-ils ou féconds ou stériles? Ce point a toujours vivement préoc-
La réalisation de ce programme dépendait de deux faits 1° la présence et l'exploitabilité des couches au niveau de la mer ou, pour dire mieux, un peu au-dessus du niveau de la mer dans la partie où elles sont connues comme affleurement dans la colline de Coriolis; et 20 leur continuation sans interruption importante le long de la chaîne
cupé, et la réponse àe_cette question est difficile à donner d'une, manière absolument péremptoire sans travaux souterrains, car le terrain cultivé s'oppose à toute investigation de surface presque partout ; néanmoins un point intermédiaire peut fournir à cet égard un enseign ement précieux. A mi-chemin, entre la fin de la colline de Coriolis et le village de Simiane, se trouve une colline allongée de l'ouest à l'est sur la rive droite du ravin de Siège. La coupe nordsud de cette colline donne la fig. 6 de la P1. II, qui montre les couches de pisolithes calcaires, cortège de la couche de Bidaou accolées au sud de la butte aux couches à cyrènes du fuvélim Aux couches fuvéliennes succèdent les couches valdonniennes à mélanopsis comme à la coupe de Coriolis, puis l'étage du plan d'Aups décelé par les , fossiles santoMens (turritelles en abondance) et par les rognons de fer
de l'Étoile jusqu'au sud du quartier Saint-Pierre, c'està-dire sur 6 kilomètres de longueur environ. Le premier fait a été résolu négativement par les recherches effectuées de 1871 à 1874; on a vu plus haut que leurs résultats avaient été très peu encourageants au niveau de
45 à 5o mètres au-dessous du sol. L'eussent-elles été à Iwo ou 150 mètres plus bas? Cela paraît fort peu vraisemblable. Les travaux ont appris entre autres choses que les bancs de charbon, au lieu de prononcer en descendant le mouvement de plissement qu'on peut leur supposer en
devenant d'abord tout à fait verticaux pour reprendre ensuite un pendage vers le nord, tendraient plutôt à s'éloigner de la verticale en conservant leur -inclinaison _au
les hippurites turoniennes ne s'y voient pas; celles-ci ne paraissent pas dépasser Simiane où on les.
- 'mais au sud de la bande
rencontre au midi de lithoïde ;
santonienne, on retrouve, comme à Perroquet, le cénoma-