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Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)

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72

STATISTIQUE DES

A.

MINES DE HOUILLE

2

BASSIN DE SAINT-ETIENNE.

a.

1.

U. Concession DATE de

LIEU

l'accident,

rami-

2

3

de

dent.

NOMBRE d'ouvriers Tués.

Blesses.

A

5

73

ACCIDENTS DE GRISOU.

GROUPE DE LA LOIRE. Département de la Loire.

de Viltars (suite).

_

,

,r.

ne --: i-, 'C'

t 7.3'F: _

ci)

CAUSES DE f,'Accipidisr

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Causes directes

,...- --......_....._____....-----.

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6

7

g.

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O B SE Il VA T IONS.

Causes

du gaz.

du gaz.

maties

indirectes,

3

9

10

l'accumulation

,..,

me

de Partir-un-

de

.9 _,,

Tonnes

11

L'aérage de la galerie de niveau était suffisant ; niais le ventilateur placé au bas de la remontée ne pouvait envoyer dans celle-ci que de l'air déjà vicié. Cet accident met en évidence la nécessité de placer dans un courant d'air pur les ventilateurs de chantiers grisouteux.

177

1861

3 Septembre.

Puits Gallois.

1

Brûlé.

2

269

89.097

Remontée

de

lu. de longueur

Brûlés légèrement.

Lampe de sûreté

située à 9la du Malaisée.

courant d'air.

Imprudence di l'unedesvictimes.

Négligence à lampiste qui is fermait pas le lampes à clef. Défaut de sur veillance desing

Circonstances de l'accident.

Remarques particulières.

s'est produit.

Le niveau et la remontée, où a eu lieu l'explosion, n'étaient aérés que par diffusion. Les lampes de sûreté étaient remises aux ouvriers sans être fermées à clef, malgré l'arrêté préfectoral

nieur et gours neur qui n'avales

pas constaté es état de choses,

178

1863

22 Mai

Fendue de

Villars.

I

Brûlé.

2

398

86.740

Brûlés grièvement,

Galerie de ne_ tour d'air,

Un ouvrier travaillait à l'avancement d'un niveau; ne trouvant

pas dans son chantier des écoins qu'il y avait déposés la veille, il pensa qu'on les avait transportés 91" du courant dans une remontée voisine. Il pénétra dans cette remontée, longue de 10. et située à d'air, après avoir détamisé sa lampe pour y voir plus clair. Arrivé près du front de taille, il détermina une petite explosion de grisou qui le brûla mortellement. Deux autres ouvriers qui se trouvaient dans le niveau, à 9. de la remontée, au point de croisement d'un plan incliné dans lequel passait le courant d'air, furent légèrement brûlés. Le gaz n'était pas abondant dans la partie de la mine di l'accident

du 21 juillet 1836 et l'ordre do service de l'Ingénieur principal des houillères de la Loire.

L'air entrait par la fendue de Villars, suivait le niveau de roulage à 800111 Indications générales. de profondeur, remontait un plan incliné à l'extrémité de ce niveau, revenait par le niveau où l'accident s'est produit, en aérant par diffusion les galeries latérales, et se dirigeait vers lepuits Beaunier. Circonstances de l'accident. Un ouvrier travaillait au boisage d'un niveau où passait le courant

Imprudence d Lampe de sûreté l'une des victimes détamisée. qui avait détail

se sa lampe.

d'air ; il détamisa mortellement.

sa lampe de sûreté fermée à clef ; une explosion se produisit et il fut brûlé

Deux ouvriers, qui se trouvaient dans une remontée voisine, furent grièvement brûlés.

Remarques particulières.

Après l'accident, le grisou existait au toit du niveau sur 15 à 20

centimètres d'épaisseur.

179

1865

30

Janvier

Puits Beaunier

I

A sphy-

xié.

cc

?

69.871

Remontée in- Asphyxie suffisamment né- par le grisou rée à l'aide d'un sans ventilateur et inflammation d'une colonne de du gaz.

tuyaux en mauvais état,

Circonstances de l'accident.

Imprudence d% entrepreneur, qui

avait envoyé I victime au Sou met d'une remon tée où il soupçon

unit la

Présence

du grisou.

Une galerie au charbon avait été ouverte au sommet d'une

remontée très inclinée, de 30m de longueur et dirigée dans le plan d'un rejet ; cette remontée était aérée au moyen d'un ventilateur et d'une colonne de tuyaux; mais cette colonne, qui n'arrivait .pas jusqu'au sommet, avait été disjointe vers son milieu par des éboulements.

Après un jour de chômage, on déblayait la galerie inférieure pour réparer la conduite, lorsque

1

l'entrepreneur, qui faisait fonction de sous-gouverneur, envoya un ouvrier chercher un outil à l'entrée de la galerie supérieure, en lui recommandant de s'arrêter s'il remarquait la présence du gaz. Au bout cle quelques minutes, les autres ouvriers ne voyant pas revenir leur camarade, montèrent à sa