Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)
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STATISTIQUE DES
116
A. - MINES DE HOUILLE, 1.
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DATE
LIEU
de
de
l'accident.
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concession
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Département de la Loire.
de Terrenoire (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT
g
%
d'ouv tiers
2, - GROUPE DE LA LOIRE.
BASSIN DE SAINT-ETIENNE
1?.
117
ACCIDENTS DE GRISOU.
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0
Causes directes
.....---,--*----de I' inflamde
Causes
million
du gaz,
du gaz.
indirectes.
8
9
10
l'accumulation
7
OBSERVATION S. 11
Tonnes de purger avecun ventilateur à bras
à l'entrée d'une remontée; pendant ce tories un enfant tournait le ventilateur pour chasser le grisou qui s'était accumulé dans cette galerie. Au même instant arrivait un chargeur qui devait prendre le charbon de ce chantier ; 5 mètres environ avant d'arriver au bas do la remontée, le chargeur accrocha sa lampe à feu nu aux parois de la galerie. Le grisou, chassé par le ventilateur dans le chemin de roulage et poussé par le courant d'air dans la direction de la lampe, s'enflamma et brûla grièvement les trois ouvriers; l'un d'eux (le jeune enfant) mourut des suites de ses brûlures. Tous les ouvriers sans exception ont été munis do Mesures prises à la suite de l'accident. lampes de sûreté.
243
1848
26 Décembre
Puits neuf du Gagne Petit.
,.,
2
106
120.310
Brûlés.
Suspension du travail pendant Pintervalle de deux postes.
Lampe à feu nu,
qui avait pénétr dans son chantie avec une lampe à feu nu, malgré la défense qui en
_
5me
couche.
244
1851
20 Mars
Puits d'Avaize
_
Couche du
mi,-
menu.
Imprudence de l'une desvictûnes
Un ouvrier se rendait à son travail à peine ayait-il pénétré dans Circonstances de l'accident. son chantier qu'une petite quantité de grisou s'enflamma sur la lampe à feu nu qu'il portait et le brûla, ainsi qu'un doses camarades qui se trouvait à peu de distance.
Remarques particulières.
Il était formellement interdit aux ouvriers de pénétrer ayes des
lampes à feu nu dans le chantier où a eu lieu l'accident.
était faite.
I
I
Brûlés et asPbY-
liés.
4
Brûlés.
218
30.180
Mauvaise distribution de Paérage Dégagement
abondant de grisou, signalé depuis plusieurs
O
f
L'aérage se faisait naturellement entre les puits d'Avaizo et Bertrand. Indications générales. Le volume d'air était suffisant ; mais le courant d'air, mal dirigé, pouvait suivre plusieurs directions et ses diverses branches pouvaient se contrarier. La couche du Bon-Menu était depuis longtemps reconnue dangereuse ; on y employait des lampes de sûreté. Les travaux consistaient en un travers-bancs suivi d'un plan incliné, desquels parlaient trilis
jours par les ou-
niveaux reliés par des montages.
vriers.
Circonstances de l'accident. Une explosion de grisou dont le lieu, les circonstances et les causes immédiates sont restées inconnues, brûla ou asphyxia les 15 ouvriers travaillant dans la mine. La présence de l'acide carbonique et les éboulements ralentirent le sauvetage, qui dura 17 heures ; On retira 9 cadavres et G blessés dont 2 succombèrent des suites de leurs brûlures.
Temps
très orageux Ci
Une galerie en cul-de-sac, de 18m de longueur, n'était aérée que par Remarques particulières. diffusion; un montage en percement, de 15' de longueur, était aéré an moyen d'un ventilateur qui, placé
à le du courant d'air, no faisait que brasser l'air et le grisou que ce montage pouvait contenir. Depuis plusieurs jours les ouvriers signalaient la présence d'une abondante quantité do grisou et aucune précaution nouvelle n'avait été prise. Le jour de l'accident, le temps était très orageux.