Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)
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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
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TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
étudier la courbe correspondant à la période de refroidissement, est d'éliminer l'influence des vibrations, c'est-à-dire de déterminer la courbe que décrirait le style s'il ne vibrait pas, et si sa position à chaque instant correspondait à la tension du ressort qui fait équilibre à la pression du gaz dans le cylindre. Supposons, pour résoudre la question plus aisément, que la ligne cherchée soit une droite AB (fig. 2, Pl. XII) au-
tour de laquelle le style décrit une sorte de sinusoïde d'amplitude graduellement décroissante. Si l'on prend AB pour axe des x, et la direction perpendiculaire pour axe des y, la courbe sinusoïde aura une certaine équation y
415 des droites ainsi déterminées. Les points ainsi obtenus sont des points de la droite AB. En partant de ces principes, voici comment on étudie la
courbe d'une expérience donnée. On mène deux courbes qui passent par les sommets maxima et minima des vibrations ; puis on trace, au moyen d'un patron préparé avec soin, les ordonnées curvilignes correspondant aux som-
mets minima en les prolongeant jusqu'à la rencontre de la courbe qui passe par les sommets maxima. Les pieds de ces ordonnées doivent être équidistants, et la distance qui les sépare représente un temps égal à o"c,o5o5. Ce temps est pris pour unité. En portant sur la ligne AL, à partir du
point pris pour origine, des longueurs égales à celle qui représente cette unité de temps, on détermine, dans la por-
f(x) sin x
tion de la courbe dépourvue de vibrations, les pieds
dans laquelle f (x) représente la loi de variation de l'amplitude. Pour tous les points correspondants à x
(2n -I- i)
2
des ordonnées qui marquent des temps équidistants ; les points correspondants de la courbe s'obtiennent aisément. Le temps correspondant à la première ordonnée maxima
est noté o,5. Celui qui correspond à la première ordonnée minima est 1, et ainsi de suite.
on a y
-±- f (x )
et
dx
=-_
f' (x).
f (x) se compose de deux branches ab, placées symétriquement de part et d'autre de AB et qui viennent toucher la sinusofle à ses sommets. Si nous supposons tracées ces deux courbes, et si, par l'un des points de tangence t avec la sinusoïde nous menons l'ordonnée La courbe y
qui vient rencontrer en t' l'autre branche, le point m où cette ordonnée vient rencontrer AB est le milieu de tt'. Il suffira donc pour tracer AB, de mener les courbes ab, a' b' déterminées par la condition qu'elles sont tangentes aux sommets de la sinusoïde; de mener les ordonnées de de tous les points de tangence en les prolongeant jusqu'à la branche de courbe symétrique, et de prendre les milieux
On mesure alors, au moyen d'un double décimètre gradué en demi-millimètres les ordonnées des points de la courbe ainsi déterminés. L'abaque permet de transformer ces ordonnées en pressions. Les pressions ainsi obtenues représentent ,eD--h; ree' étant la pression variable du gaz (en centimètres de mercure), h étant la pression initiale dans le cylindre. Si l'on appelle (er, la pression qu'exerce le gaz après son complet refroidissement, en supposant qu'il ne se soit pas condensé ; si l'on appelle T la température absolue du gaz à chaque instant, To la température absolue après complet refroidissement, on a, en admettant que le gaz suit les lois de Mariotte, et de Gay-Lussac, 75,
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