Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)
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TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
vitesse de refroidissement déduite de la variation de pression, et il est aisé de voir qu'il en est bien ainsi. Supposons, en effet, pour simplifier, que la masse du gaz soit sphérique, de telle sorte que les couches isothermes soient des sphères concentriques. Appelons 't température absolue fictive qu'on déduit de l'observation de la pression ,ze de la masse gazeuse. Appelons en outre la température vraie de la surface, 7" la température vraie du centre, 'r la température d'un point quelconque, et V le volume de la masse totale exerçant la pression ze. On a 5.v" tedv
vs V -cp
OU
('t" dv
-r1,V ,fre
a)
z
dv étant le volume très petit qui possède la température T. Pour qu'une certaine température fictive 'rm appliquée à
toute la masse gazeuse, rende compte de la quantité de chaleur réellement contenue dans cette masse, il faut et il suffit que l'on ait, co étant la chaleur spécifique moyenne
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'Uniformité de la loi qui régit la vitesse de refroidisL'examen de l'épure représentée fig. 3. PI. XII sement. donner la loi de refroia une autre utilité que celle de nous permet en effet dissement de la masse gazeuse. Elle nous refroidissement s'applique d'affirmer qu'une même loi de et aux températures aux températures voisines de 24000, dernières, on est assuré voisines de 2000. Or, pour ces phénomène autre qu'il ne se produit dans la masse aucun causée par le refroidisseque la variation de température les températures ment. Il en est donc de même pour toutes
comprises entre 2000 et 2/100°. Dans cet intervalle considé-
du gaz rable de température, les propriétés physiques conséquent aucun restent sensiblement les mêmes, et par vient altérer la nature de ses mophénomène chimique ne produit pas de dissolécules. En d'autres termes, il ne se
d'azote, d'oxyde de carciation sensible dans le mélange carbonique, qu'a bone et d'une très faible proportion d'acide l'oxygène de produit la combinaison du cyanogène avec et entre les limites l'air. Dans les conditions de l'expérience subit donc précitées de température, l'oxyde de carbone ne du moins les choses se pas de dissociation sensible, oudissociation, si elle se propassent de telle façon que cette refroidissement de la duit, n'influe pas sur la vitesse de masse gazeuse.
entre ';et To, c otz
r" dv
de Relevé de l'expérience (4 xi, 2). - Constatation au relevé la:dissociation. Nous passerons maintenant combustion du
ro) = c0ts 7,7 (-4 - ro)
(z
011
complet d'une autre expérience faite sur la mélange tonnant d'oxyde de carbone et d'oxygène.
dv Teh
et, à cause de --
dv 1 Cr"du V ,fre
-cm
(b)
La comparaison des deux égalités (a) et (b) montre que ce qui démontre le théorème énoncé.
'