Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)

Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)

Page : Image 226

Révision de 5 janv. 2015 22:22:59, edited by Anonymes

424

TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.

COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.

vers la pression 45o pour se courber ensuite en se relevant. Il est manifeste que, Si nous suivons la courbe en sens inverse et en partant des pressions les plus élevées, il se produit jusqu'a la pression 315 un mode de refroidisse-

(41 XI, 2). CO et O. - Mélange tonnant. h

73,2 I

TEMPS

m--m0 .. y

en en vibrations centimètres de du manomercure. mètre.

511

3,5

498 487

24,1

4,5

474

5

463

23,4 23,3 22,9 23,1

10

440 429 417 405 394 384 373 362 352

Il

331

19

314

18

295

17,5

9,5

13

y at

1-i

23,0 22,8 22,5 21,8 21,7 21,2

21,2 2-1,2

50,1 49,5 50,9 52,4 54,7 56,7

55,1 54,5 56,0 57,0 58,0 60,2

57,5 57,4 58,4

= 273+12

U7--m0,... y dy

19

279 264 251 240 227 219

24 29 34

177

6,8

149 129

4,8

39

113

2,9 2,4 1,95

16

3

8,5 9

49,1 50,2

eu en vibrations centimètres de da manomètre. mercure.

57,7 53,9 52,5 48,3 49,0

31,2 29,0 26,4 25,3

7,5

1000-

15

525

7

.

66,4

2

6,5

1 dy

»

2,5

452

.

37

556 540

5,5

.

TEMPS

dy dl

577 1,5

théorique. observé

17

18

44

100

49 54

"v89

59 -

,81 74

64 69 74

66

79

51

81

48 45

89

61

56

15,5

14,0 12,0 11,0 10,5 9,5

3,6

1,7 1,4 1,25 1,12 0,9 0,8 0,75 0,65

425

1000 -

dy

55,5 53,0 48,0 46,0 46,2 43,4 38,2 32,0 27,9 25,6 24,0 22,0 21,0 18,9

ment particulier qui, au moins pendant toute la période qui s'étend depuis la pression 475 jusqu'à la pression 315, période pendant laquelle la ligne de la figure est une droite à coefficient angulaire faible mais négatif, est caractérisé par un ralentissement considérable dans la rapidité du refroidissement. La cause de ce ralentissement ne peut être un phénomène d'ordre physique; il est en effet d'ordre chimique et c'est la dissociation. La dissociation très importante de l'acide carbonique aux températures élevées est en effet bien connue depuis les mémorables travaux de Henri Sainte-Claire-Deville. Elle ralentit naturellement le refroidissement puisque, pendant qu'elle dure, à une certaine quantité de chaleur perdue sous l'influence de la paroi, correspond une quantité de chaleur gagnée, moindre il est vrai, et due à la combinaison d'une fraction de l'oxyde de carbone et de l'oxy-

19,0 11,9

gène dissociés. Au-dessous de la pression 315, la loi du refroidissement

16,0 15,6 15,6 14,5

reste invariable jusqu'aux pressions les plus basses que l'on puisse utilement mesurer. Pendant toute cette période, l'état physique du gaz reste donc le même, il n'y a pas

La fig. Ii, Pl. XII, montre le tracé qu'on obtient en prenant pour abscisses les ,-ea, --av, 0 et pour ordonnées les 1000 -1 dy du tableau précédent. On voit à première vue y dl

que la ligne jalonnée par les points déduits de l'observation est, dans la limite des erreurs de mesure, exactement droite depuis ,ze eeo = o jusqu'à (e),- ero = 315 environ. Au-dessus de cette pression là ligne change, presque brusquement, de direction, tout en restant droite jusque

de dissociation. Après avoir montré, par un exemple, avec quelle netteté notre procédé d'expérimentation constate, suivant les cas, la présence ou l'absence de la dissociation, nous laisserons

de côté ce dernier phénomène, que nous étudierons plus tard avec détail, et nous rechercherons quelle est la loi du refroidissement, ou, d'une manière plus générale, de la chute de pression, pour les différents mélanges gazeux soumis à l'expérience.