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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.

TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.

la dissociation n'existe pas, car entre le commencement de la combustion et le premier point que nous pouvons mesurer, la pression fev, passe de 598cm à 285cm, perdant ainsi près du tiers de sa valeur. Dans cet intervalle, la dissociation peut se produire et prendre fin. Pour essayer de décider la question, nous avons formé des mélanges dans lesquels la dissociation, si elle existe, doit persister jusqu'à des températures plus basses. Tels sont les mélanges contenant un excès d'hydrogène. Mais aucun des mélanges que nous avons formés en

bout d'un temps court relativement à la durée d'une vibrat ion manométrique. Dans ce cas, la courbe tracée par le style se détache presque subitement de la génératrice du

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cylindre que parcourait le style avant la combustion. 5, Pl. XV). Quelquefois même, comme clans le cas des mélanges d'hydrogène et d'oxygène, ou de chlore (V.

et d'acide chlorhydrique, l'aiguille du style, choquée brusquement et avec une extrême énergie à sa hase, c'està-dire en dehors du centre de percussion, se courbe autour de ce centre de sorte que le style est projeté du côté des pressions descendantes, et fait une sorte de crochet avant de reprendre sa marche normale. C'est ce que montrent la fig. 6, Pl. XV, qui se rapporte à la combustion du mélange tonnant de H et 0 sous une pression initiale égale à 72cm,8 (2 XI, 1), et la fig. 7, PI. XV qui se rapporte à la combustion du même mélange tonnant sous une pression initiale égale à 57c-,5 (1 t XI, 1). Le second cas est celui où la propagation marche avec une assez grande lenteur pour que la pression maxima ne soit établie qu'au bout d'un temps qui comprend une ou même plusieurs vibrations manométriques. La fig. 9, Pl. XV, relative au cyanogène brûlant dans l'air pour CO en est un exemple. La propagation dure, dans cette expérience, un temps égal à 5 vibrations environ soit o',o9. Mais on peut avoir des durées de propagation bien plus

ajoutant des quantités constantes d'hydrogène au mélange tonnant n'a montré aucune trace de dissociation. Nous n'en conclurons pas cependant que la dissociation

de l'acide chlorhydrique est nulle à la température de combustion, mais simplement qu'elle prend fin, si elle se manifeste, avant le moment où nous pouvons mesurer la pression intérieure. Nous verrons plus loin que l'étude des

chaleurs spécifiques conduit à admettre en réalité une dissociation notable de ce gaz.

20 ÉTUDE DE LA PÉRIODE DE LA. PROPAGATION.

Divers cas que présente la propagation de l'inflamNous avons maintenant à mation dans le cylindre.

longues encore. Tel est, par exemple, le cas de la combustion du mélange i (GO + 0) + jv,55 CO' (Exp.

aborder l'étude de la période pendant laquelle la combus-qon se propage dans le cylindre, ou plutôt l'étude de la portion de nos courbes de refroidissement qui précède le premier point pour lequel la mesure de la pression est

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VII, 1), auquel se rapporte la fig. 8, Pl. XV.

Durée de la propagation de l'inflammation

possible.

Un premier et rapide examen suffit à montrer qu'il faut distinguer deux cas extrêmes. Le premier est celui où la combustion se propage avec une extrême rapidité et où la propagation a pris fin au

fig.

dans le cylindre:

Ce dernier cas se prête aisément à l'étude du mode de

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propagation de la flamme.