Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)

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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.

obtenir s en fonction du temps, c'est-à-dire savoir quelle est la loi d'accroissement, avec le temps, de la surface de contact entre la flamme et le cylindre. Sans qu'il soit nécessaire de développer ces calculs, on aura une idée suffisante du résultat qu'ils donnent en jetant les yeux sur la courbe de la fig. 4, Pl. XVI, dont les ordonnées sont s et les abscisses le temps t, pour l'expérience (3 XI, 3). On voit que cette courbe est peu différente d'une droite. On en conclut que la surface de contact s croît à peu près proportionnellement au temps t. Nous verrons plus loin quel usage nous ferons de cette donnée expérimentale pour calculer la perte de température que subit là flamme, sous l'influence du contact de la paroi froide, pendant la seconde période de la propagation.

III. Pressions développées par la combustion et température de combustion. Nous pouvons aborder maintenant la recherche des pressions développées par la combustion des mélanges gazeux

expérimentés, et nous allons d'abord exposer le procédé de calcul adopté.. Il diffère un peu de celui que nous avions suivi autrefois, et qui consistait à fixer deux limites, aussi rapprochées que possible, entre lesquelles la pres-

sion cherchée devait être comprise, puis à prendre la moyenne de ces deux nombres extrêmes. Les nombres que nous donnerons ici seront donc un peu différents de ceux que nous avons publiés dans les différents recueils qui ont

bien voulu insérer nos résultats provisoires. Ces différences ne sont d'ailleurs pas très considérables et laissent, comme nous l'avons déjà dit, subsister toutes nos conclusions.

TEMPÉRATURES DE COMBUSTION,

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Procédé employé pour la détermination de la

pression maxima II, développée par la combustion.

En se reportant à ce que nous avons dit plus haut sur le procédé au moyen duquel on mesure, lorsque le manomètre vibre, la pression exercée par le gaz contenu dans le cylindre, on verra que, dans ce cas, qui est presque général, le point de la courbe des pressions, le plus rapproché du maximum, que nous pouvons mesurer directement avec une précision suffisante, correspond à l'élongation minima du style qui suit la première élongation maxima. Ce point est

celui que nous avons toujours appelé 1. Pour mesurer la pression du gaz qui s'exerce lors de la première élongation maxima, c'est-à-dire au point o,5, il faut en effet prolonger au sentiment la courbe tangente aux élongations minima du style. On ne peut avoir ainsi qu'une mesure approximative, très insuffisante quand les premières vibrations ont une grande amplitude. Nous mesurons donc la pression correspondant au point o,5, et qui est la pression maxima développée dans le cylindre, en prolongeant, jusqu'à ce point, la courbe des pressions, telle que nous l'avons déterminée depuis les pressions inférieures jusqu'au point i inclusivement. Bien qu'on fasse ainsi une véritable extrapolation, le

calcul peut être considéré comme très exact, surtout si l'équation de la courbe est bien définie, car le point où s'arrête l'extrapolation est très voisin de celui oit finit la portion connue de la courbe. Lorsque le mélange gazeux est partiellement dissocié à la température de combustion, on ne peut plus déterminer, d'une façon aussi satisfaisante, la loi de refroidissement des gaz au-dessous et dans le voisinage de la première vibration. L'équation de la portion connue de la courbe est alors moins bien assurée. Aussi ne peut-on obtenir dans ce cas que des valeurs assez incertaines de la pression maxima U.