Annales des Mines (1883, série 8, volume 4)
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4.be:
49°
COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
ePo
13(ep0)
li [R(uPo)]
1
297
228
2 3
254 224 202 185 171 160 150
196 173
0,33 0,51
4
5 6 7 8
156 143 132 123
116
sur le fait énoncé plus haut (page 476), que la fin de cette drze période correspond au maximum de dt, lequel se produit à
,d7t
0,71
0,91 1,11 1,30 1,51 1,70
0,19 0,20 0,20 0,195 0,205 0,20
Moyenne 0,196 =
On en déduit li [- (17po)]0,5 ---- 0,33-0,0098
=-- 0,232
-P0)015 =228
(ep0)0,5= 296. On voit que, dans tous les cas, on peut obtenir avec une grande précision la valeur de qui est, dans les mélanges à propagation peu rapide, la pression maxima exercée dans le cylindre par le gaz brûlé.
Pour les mélanges à propagation rapide, il faut, pour obtenir cette pression maxima, prolonger la courbe f (t) non plus seulement jusqu'au temps 0,5, mais jusqu'à l'instant où finit la propagation. Cet instant peut être obtenu de deux façons différentes qui se contrôlent l'une l'autre. Supposons, pour fixer les idées, qu'il s'agisse d'un mélange contenant v (CO + 0) p CO'. Nous nous servirons
de la courbe donnant la loi qui lie la durée de la propa,gation à la quantité d'acide carbonique ajoutée au mélange
tonnant. Cette courbe est, pour les mélanges rapides, à peu près une ligne droite passant presque par l'origine, car la fraction de vibration qui représente la .durée de la
- ?!
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TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
propagation pour le mélange tonnant est très petite. Telle est la première méthode. La seconde méthode consiste à déterminer la durée DB de la période de propagation sphérique. On y arrive assez aisément, et avec une approximation suffisante en se fondant
peu près en même temps que le maximum de
y étant
l'ordonnée de la courbe décrite par le style. Il suffit donc de fixer, ce qui se fait assez aisément, le point où la courbe décrite par le style a sa courbure maxima. La longueur comprise entre ce point et l'origine de la combustion, étant rapportée à la longueur qu'occupe une vibration du manomètre, donne D,. Or nous avons vu que l'on peut poser, pour
les mélanges à propagation rapide
Ds
o,6o (page 1178),
ce qui fait connaître D.
On peut donc toujours ainsi obtenir avec une assez grande précision, la valeur de la pression maxima H qui est réellement exercée dans le cylindre par le gaz brûlé. Mais cette pression n'est pas celle que nous cherchons, c'est-à-dire celle qu'exercerait le gaz brûlé si, pendant la propagation de la combustion, le gaz ne perdait aucune quantité de chaleur.
A cause de la forme de l'enceinte, la durée de la propagation se partage, comme on l'a vu, en deux périodes très
distinctes. Pendant la première, la propagation peut être considérée comme n'étant accompagnée d'aucun refroidissement notable; pendant la seconde, au contraire, l'influence
refroidissante des parois est notable, et il importe d'en calculer l'effet qui devra être ajouté à la pression maxima observée ou calculée pour obtenir la pression cherchée.
Correction relative au refroidissement qui se produit
pendant cette période de la propagation dont la Pendant la période de refroidissement sans propagation, la variation de pression est re-
durée est égale à D. Tome IV, 1883.
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