Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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MÉMOIRE SUR LE BASSIN HOUILLER
DU LANCASHIRE.
probable qu'il s'y développera prochainement, car la
et du faible poids des wagonnets (150 kilogrammes à vide),
tendance actuelle paraît être de supprimer complètement l'emploi de la poudre dans les mines grisouteuses. Je n'ai pas vu non plus de haveuses mécaniques.
le roulage dans ces galeries se fait sous l'influence de la pesanteur, sans qu'on ait besoin de frein. A partir des têtes de section cc'cu (Pl. II, fig. 11), en aval desquelles tout a été déhouillé, sont des tronçons plus longs, dont les chaînes sont en connexion les unes avec les autres, par l'intermédiaire de celles de la mère-galerie, en sorte qu'on peut employer le travail de la descente des wagons au roulage dans la mère-galerie. Aussi la machine de 32 che-
TRACTION MÉCANIQUE.
Les tractions mécaniques souterraines par câble ou chaîne sans fin sont particulièrement développées dans le Lancashire. Dans le groupe des houillères de Burnley, appartenant aux héritiers du colonel Hargreaves, il n'y a pas Moins de 24 kilomètres de traction mécanique.
Certaines circonstances locales forcent aussi à avoir des tractions mécaniques au jour. Je donnerai des exemples de ces installations, dans l'un et l'autre cas. A. Traînage souterrain. Townley. Traction par chaîne sans fin. Au charbonnage de Townley,, près Burnley, on exploite deux couches, dont la plus profonde, Arley Mine, possède la traction la plus étendue. Les travaux, qui ont commencé
à la base du puits., s'en éloignent peu à peu, en sorte que la longueur des galeries de roulage s'accroît indéfiniment. Trois plans inclinés longs de 640, 450 et
360 mètres, et qui auront plus tard 900 mètres, aboutissent dans la mère-galerie à des. distances respectives de 1.080, 1.350 et 1.570 mètres de la base du puits. A la hauteur des massifs en exploitation, la longueur d'une section de plan incliné n'est que de 90 mètres, et il y a de petites galeries parallèles allant de chaque chantier au point d'embarquement le plus rapproché en avalpendage. A cause de la faible inclinaison de :la couche,
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vaux, établie près de la base du puits, ne fournit-elle qu'une partie du travail qu'elle pourrait développer, et suffira-t-elle encore à la traction mécanique dans la mère-galerie lorsque celle-ci aura atteint la limite du champ d'exploitation, et aura 800 mètres de plus. Les laines sans fin de la mère-galerie sont au nombre de
trois, allant
1° Du puits à la base du plan incliné Ir 1; 2° Du plan incliné n° 1 au plan incliné n° 2; 30 Du plan incliné n° 2 au plan incliné n° 3.
La machine motrice actionne par l'intermédiaire d'engrenages cylindriques et coniques la poulie motrice de
la traction mécanique principale, et une petite poulie dont la chaîne sert simplement à faire passer les wagonnets de l'autre côté du puits (Pl. II, fig. 12).
Entre la poulie motrice et le puits, les wagonnets pleins parcourent d'eux-mêmes la voie, qui est légèrement inclinée ; ils sont arrêtés par un taquet qu'on soulève au moment de les introduire dans la cage. La chaîne repose sur les wagons par l'intermédiaire de fourches qu'elle abandonne dans les courbes : elle est alors soutenue et guidée par des rouleaux de friction horizontaux et verticaux. En vertu de la vitesse acquise et d'une légère inclinaison donnée à la voie, les wagonnets continuent leur course, puis, après avoir psasé la courbe, ils reprennent la chaîne. Tome V, 1884.
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