Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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MÉMOIRE SUR LE BASSIN HOUILLER
DU LANCASHIRE.
Il y a au passage de la faille, indiquée PLII, fig. 11, une pente assez raide. Pour empêcher que la chaîne ne glisse ou n'échappe, on l'a doublée d'une seconde chaîne
d'épaisseur : ils contiennent O,34 de charbon, ils n'ont
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sans fin qu'un cylindre force à s'appliquer sur les wagon-
nets et qui reçoit son mouvement d'une poulie montée sur le même arbre que la poulie principale fig. 13.
La figure montre la disposition du pied des plans inclinés, les chaînes font un tour et demi ou deux tours
et demi autour de la poulie, et la transmission a lieu d'une section à l'autre par des roues d'angles (fig. 14). La chaîne entre d'elle-même- et très simplement dans les fourches au moyen d'un cylindre tendeur de 40 centimètres de diamètre et de 50 centimètres de long qui
la force à descendre au niveau du wagonnet. Pour la retirer, il y a également un petit cylindre qui la sou lève , tandis que des guides en fer retiennent le wagon
pas de tampons de choc. Les roues sont folles sur les essieux et n'ont pas de boudin, les rails étant constitués par des cornières. La machine motrice fait cinquante tours par minute; la poulie motrice, dix seulement; il en résulte une vitesse de 55 centimètres par seconde ; la distance moyenne des wagons étant 9 mètres, on transporte 600 en huit heures.
On pourra, lorsque l'extraction sera plus active, porter la vitesse à 75 centimètres et diminuer de moitié l'intervalle des wagons.
Le mécanicien embraye à volonté la poulie motrice et règle l'admission de la vapeur. A la tête de la chaîne sont deux ouvriers qui poussent les wagons pleins vers le puits, et ramènent les vides sous la chaîne ; le long
large et 12 millimètres d'épaisseur. Les arbres sont e acier ; ceux des poulies motrices ont 152 millimètres d
de la chaîne, il faut deux ouvriers pour surveiller les attelages ; il y en a deux également à chaque relai dans la mère-galerie, et un à la tête de chaque plan incliné. Ceux-ci font passer les wagonnets d'une section sur l'autre : pour un plein qu'ils envoient, ils en reçoivent un vide, de sorte qu'il y en a toujours le même nombre
diamètre ; ceux des roues dentées, 102 millimètres ; ceux
aux chantiers.
sur les rails et l'empêchent de sauter (Pl. III, fig. 2 et 3). La chaîne pèse 8 kilogrammes le mètre courant ; les anneaux ont 112 millimètres de long, 79 millimètres d
des poulies des plans inclinés, 127 millimètres. Ce poulies sont en fonte, avec couronne en acier : leu diamètre est de l'n,04, et leur épaisseur est variable suivant le nombre de spires enroulées autour d'elles. L première poulie, autour de laquelle la chaîne fait trois tours et demi, a 358 millimètres d'épaisseur; les autres
de 15 à 25 centimètres. La gorge est creuse, mais l section n'est pas en arc de cercle ; c'est une courbe don
le sommet est voisin de la face inférieure, afin que chaîne en s'enroulant et se déroulant se maintienne dan
la même position. Les poulies qui sont à la tête de plans inclinés sont pourvues de frein à bande. Les wagonnets sont e tôle de fer de 2 millimètres
Les frais de roulage atteignent 9 centimes par tonne et par kilomètre. On a établi dans la couche Crumbouke à Bickershaw une traction mécanique par câble sans fin, longue de 2.000 mètres, il y en a aussi une dans la couche Pemberton seven feet, longue de 500 mètres. Toutes deux reçoivent leur
2° Bickershaw. Traction par cale sans fin.
mouvement d'une machine placée au jour et munie de deux tambours dont chacun est affecté à un traînage. 'Les câbles cheminent dans les puits n° I et n° 2 ; mais le mode de transmission n'est pas le même pour les deux puits. Au puits n° 1, un câble sans fin spécial &enroule