Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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MÉMOIRE SUR LE BASSIN HOUILLER
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DU LANCASHIRE.
tie inclinée. Chaque wagon est pourvu d'une pince fixe
qui assure da connexion avec la chaîne. Des gamins, postés aux deux coudes, fixent et détachent la chaîne, lorsque les wagonnets passent. L'écartement moyen des wagons est de 10 mètres ; la vitesse du mouvement n'est que d'un kilomètre par heure. La traction par chaîne ou câble sans fin présente les avantages d'un mouvement lent, régulier et facile à gouverner, ce qui est d'une grande importance pour l'entretien de la machine, de la chaîne ou du câble, des wagonnets et de la voie. Les montées et les descentes n'ont
pas grande influence, pourvu que les deux extrémités soient à peu près au même niveau. Il faut pour le guidage un très petit nombre de rouleaux de friction. Enfin les déraillements sont rares, et la force motrice n'a pas besoin d'être considérable. Aussi ce système est-il adopté presque exclusivement dans le Lancashire.
contre-tiges se mouvant dans un manchon, ou munies d'une glissière à une face. Les paliers sont droits, ou inclinés à 45°.
La distribution est faite ordinairement Distribution. par quatre soupapes placées soit aux quatre angles du cylindre, soit toutes d'un même côté ; elles sont commandées par une coulisse (le plus souvent une coulisse de Gooch). A la machine d'extraction du puits n° 3 de Bamfurlong, les soupapes, toutes intérieures, sont gouvernées par une tige à glissière fixée à la coulisse et roulant sur des galets (Pl. III, fig. 6). A la machine du puits n° 4, même charbonnage, les soupapes sont disposées aux quatre coins du cylindre, celles d'admission à l'intérieur ; celles d'exhaustion l'extérieur. Elles sont commandées par des pièces oscillantes. Un étrier limite la course de la soupape, et 7). assure le retour sur son siège (Pl. III, On emploie aussi pour ramener les soupapes sur leur siège des poids, ou des ressorts à boudin, ou comme dans l'exemple de la fig. 6, des ressorts à air. fig .
VIII. MACHINES D'EXTRACTION.
Généralités.
Les machines horizontales, jumelées, à connexion directe, et sur bâti ordinaire, sont presque toujours préférées aux machines verticales, à- cause de la facilité d'installation et de réparation. J'ai vu cependant, au puits n° 4 d'Abram, une machine récente construite sur bâti américain, c'est-à-dire ne reposant sur le sol que par deux points d'appui. Au puits n° 5 du même charbonnage, on a établi dans la salle de la machine un portique roulant sur chariot-cabestan, pour faciliter la réparation des organes.
Ordinairement les tiges de pistons sont munies de glissières à deux faces : parfois, les fonds des cylindres sont percés, et les tiges se prolongent à l'arrière en
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Ces machines marchent souvent sans détente. Au puits n" 5 d'Abram, la distribution est celle qui est représentée fig .7 ; on y a ajouté un petit artifice pour avoir une détente à la main, mais on ne s'en sert pas habituellement. Voici la disposition adoptée (Pl. III, fig 8) : la came de commande C agit sur i3i3 seulement, tandis que la tige .
de la soupape est portée par c.ot ; ces deux portions de la pièce oscillante A sont en connexion par un système qui n'est pas représenté en détail sur la figure ; mais la connexion est détruite par le déclic a, lorsque l'étrier e dans son mouvement descendant vient buter contre la came g. Cette came est fixe pendant la marche de la machine : on en règle la position à la main. Suivant
qu'elle est plus ou moins élevée, le déclic se produit