Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)

372 APPAREIL DE DÉCLENCHEMENT (SYSTkME AUBINE)

Dix de ces appareils, à pédale enclenchée Aubine, ont

été mis en service et progressivement améliorés dans leurs détails sur la ligne de Paris à Dijon ; depuis dix-

POUR SIGNAL AUTOMOTEUR.

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nient rétablit, du même coup, dans l'appareil Aubine, l'enclenchement de façon à permettre à la pédale de se relever ; l'agent de la gare pourra dès lors, mettre le

quentées de sen réseau, c'est-à-dire sur les lignes de Paris à Marseille et à Toulon, de Villeneuve-SaintGeorges à Montargis, de la Renardière (près de Saint-

disque à voie libre, par le relèvement de son levier, et la transmission de ce mouvement aura lieu comme si l'appareil Aubine n'existait pas. L'appareil sera près alors à fonctionner de nouveau. C'est encore grâce à la solidarité réalisée par l'enclenchement que le fil de transmission du disque agit sur le signal, comme s'il n'y avait pas d'aPpareil automatique interposé sur son parcours, et permet de mettre le disque

Étienne) à Lyon, et de Tarascon à Cette. Nous donnerons ci-après la description détaillée de l'appareil, en y joignant les dessins indispensables pour en faire comprendre la construction ; mais sachant, par

à l'arrêt, sans recourir à l'action de la pédale. On voit, par cet exposé sommaire, que le système satisfait à toutes les conditions du programme énoncé plus haut. Voici maintenant la description proprement dite de

expérience, que des descriptions de cette nature sont d'une lecture aride et le plus souvent ne suffisent pas, quelque soin que l'on y donne, pour bien faire saisir le

l'appareil Aubine

huit mois environ qu'ils fonctionnent, ils n'ont donné lieu à aucune difficulté, et la confiance de la Compagnie dans

cet appareil, si important pour la sécurité de la marche des trains, est aujourd'hui telle qu'elle vient de proposer de généraliser son emploi sur les parties les plus fré_

mode de fonctionnement même de l'appareil, nous allons

tout d'abord présenter un résumé des circonstances essentielles de ce fonctionnement. Aussitôt que la première roue de la locomotive passe sur la pédale, celle-ci en s'abaissant déclenche le contre-

poids qui fait tourner le disque et le met à l'arrêt ; du même coup, l'appareil exerce une pression sur le prolongement de la pédale et l'empêche de se relever. Le sys-

tème reste dans cette situation tant que le fil de transmission n'est pas manoeuvré par la gare. La continuité du circuit électrique qui va du disque à la sonnerie de la gare est, d'ailleurs, encore interrompue, et la sonnerie ne fonctionne pas, quoique le disque soit à l'arrêt. Mais dès que l'agent de la gare chargé de la manoeuvre du disque a abaissé son levier, comme il doit le

faire, d'après les règlements, pour couvrir le train, le circuit est complet et la sonnerie fonctionne. Ce mouve-

L'appareil interposé sur Description de l'appareil. le fil de transmission entre le disque et la gare, et très près du disque, se compose D'un arbre vertical A (Pl. XII, fig. 1 et 2), tournant dans une boite ou bâti BC qui abrite l'appareil, et portant, calée sur lui, une manivelle m ; à l'extrémité de celle-ci s'attachent, d'Une part, le fil de transmission venant du côté de la gare, et d'autre part et du côté opposé, une chaîne

tendue par un petit contrepoids spécial R, dont il sera question plus loin ; à gauche et un peu au-dessous de cette manivelle, solidaire avec l'arbre A, un levier L peut osciller, dans un plan vertical, autour d'un axe / traversant l'arbre A. Ce levier porte, à la partie inférieure, un talon t, destiné à pénétrer dans l'encoche E; pratiquée dans la couronne circulaire N, portée par une manivelle à plateau MD, dans laquelle passe l'arbre A, comme il le ferait dans une poulie folle montée sur cet arbre ; c'est à cette seconde manivelle qu'est attaché le