Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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NOUVEAU PROCÉDÉ DE FORMATION
Dans les roches dures les forages seront disposés comme il est indiqué (fig. 2). Dans les roches plus tendres, ces positions relatives amèneraient la formation d'enton-
noirs incomplets (fig. 4); la figure 5 indique alors les dispositions qu'il faut adopter. 2° Forage des trous de mine. Il est absolument indis-
pensable de placer les trous dans la position que nous venons d'indiquer, si l'on veut éviter les pertes de temps et d'explosif ou ne pas s'exposer même à un insuccès. Il conviendra de guider les fleurets pour conserver aux trous une direction constante, et c'est une des raisons pour lesquelles la perforation mécanique est nécessaire pour l'application de notre procédé. 3° Première explosion. Elle se fera comme il a été dit plus haut. 40 Extraction des débris. Cette opération se fait à l'aide
d'une pompe qui aspire l'eau dans un réservoir et la projette contre le fond du forage B par un tube en métal de 0°1,01 de diamètre qui en occupe toute la longueur, relié par un tube flexible au refoulement. 50 Deuxième explosion. Elle se fait exactement comme la première ; le trou C est resté intact dans la première explosion, la distance C B (fig. 2) étant plus grande que B A.
6° Extraction des débris. Les forages A et B ayant été nettoyés par un jet d'eau, on achèvera l'opération à l'aide
d'un tube recourbé au bout, pour donner un jet latéral qui achèvera la destruction des cloisons peu consistantes
qui ont pu se former aux dépens des matériaux broyés A B et C et que le jet rectiligne ne peut atteindre. Opérations accidentelles.
I° Si la première opération
n'a pas réussi à casser la cloison entre A et B, on procède immédiatement à une seconde explosion ; la perte de temps est insignifiante ;
DE CHAMBRES DE MINES DANS LE ROC.
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2° La rupture incomplète de la cloison est un insuccès
relatif plus difficile à réparer. Il faut alors accumuler l'explosif en face de la partie non détruite, bourrer complètement la chambre et donner le feu. 3° Les débris sont trop gros pour passer par les forages. Il faudra les broyer préalablement, opération facile parce qu'ils sont, en quelque sorte, calcinés.
La seule opération qui exige de Forages verticaux. nouvelles précautions, est l'enlèvement des débris non expulsés par l'explosion.
A cet effet, on se servira d'une pompe aspirante et
foulante munie d'un appareil à renversement de courant. Sur le tuyau d'aspiration est fixé un réservoir fermant hermétiquement. Supposons, par exemple, que l'on ait à vider la poche faite entre A et B (Pl. XIII, fig . 2 et 3). Dans le forage A, on introduit un tube en cuivre communiquant avec le tuyau d%spiration de la pompe et dans B un autre tube qui communique avec le refoulement. Tout le système ayant été préalablement rempli d'eau, on met la pompe en mouvement. Le liquide aspiré en A entraîne les débris qui se déposent dans le réservoir dont il vient d'être question et passe ensuite dans le corps de pompe qui le refoule en B. Quand le tuyau d'aspiration s'engorge, on renverse le courant, en prenant la précaution de maintenir le tube de B à une certaine hauteur au-dessus des débris. On recommence la première opération dès que le dégorgement s'est opéré. Signalons, à ce propos, quelques dispositions à recommander I° On fera le forage par lequel l'aspiration doit Se produire plus profond que les autres ; de cette façon la chambre se terminera par une sorte de plan incliné qui
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