Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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NOUVEAU PROCÉDÉ DE FORMATION
nous nous sommes livrés serait longue et fastidieuse. Nous nous bornerons à décrire les méthodes auxquelles nous nous sommes arrêtés 1° Méthode des chambres distinctes. La figure G montre la disposition adoptée dans une galerie ayant de hauteur et 3m,00 de largeur au maximum. Le nombre de forages à faire par volée n'est que de 7. Les trous conjugués 1-2, 3-4 sont destinés aux deux chambres. La chambre 1-2 contiendra la charge d'éventrement ; celle 3-4 une charge moindre pour achever la sous-cave. La hauteur de la galerie oblige à prendre des volées de 2m,50 de profondeur. Dans ces conditions la charge d'éventrement sera de 10 à 11 kilogrammes de dynamite2m,25
gomme.
On fera partir successivement 1-2, puis 3-4, puis on passe aux trous de couronne. La chambre 1-2 pourra être faite soit avec trois trous de
0'11,04 de diamètre, soit avec deux trous de 0m,06. Cette dernière disposition est préférable à cause de sa Simplicité, mais exclut l'emploi de la perforation à la
main.
Méthode de la chambre unique. La disposition des trous est celle de la figure 7. On donne le feu simultanément à la chambre 1-2 et aux trous latéraux 3 et 4. Ces derniers laissent alors des culots, tandis que la chambre part à fond. On débarrasse les culots de la poussière qui peut les obstruer et on les 2°
charge en même temps que les trous 5, 6 et 7. A la deuxième volée on donne le feu dans l'ordre suivant 6, 5,
7, puis culots
3
et 4.
DE CHAMBRES DE MINES DANS LE ROC.
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La disposition (fig. 8) était appliquée aux galeries de direction du Saint-Gothard. Les trous avaient Im,50 de profondeur. Ceux 1, 2, 3, 4, très voisins et un peu convergents, partaient simultanément, autant que possible. On avait pour but de former ainsi une espèce de sous-cave tronc-conique. Les culots étaient alors rechargés, ainsi que les trous 5-16 et on leur donnait le feu, l'ordre de départ étant 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 15, 16, 14, '12, 13. Enfin, on utilisait les coups de relevage toujours plus nombreux qu'il n'est nécessaire. L'important est, en effet, que dans cette partie, très dificule à enlever, les coups partent à fond. Cette méthode est assez rapide, mais très coûteuse, chaque trou laissant, en moyenne, 01'1,25 de culot. On opère plus économiquement en provoquant, par des explosions, la formation d'une sous-cave inférieure, dans laquelle on fait ensuite détoner les trous, en s'éloignant successivement. Par contre, le temps consacré au tir est plus long que dans l'autre méthode. Le grand vice des deux procédés est qu'il faut souvent recharger plusieurs fois les culots pour former une souscave et même, lorsqu'elle est bien formée, les explosions des trous suivants laissant encore des culots. Ainsi, dans le. travail ordinaire de la perforation mécanique, on est amené à percer un grand nombre de trous dans le front de taille et les petites charges qu'on y met sont insuffisantes pour casser complètement le rocher lorsque le fourneau tronc-conique ou la sous-cave ne sont pas bien formés, ce qui est le cas ordinaire. Les trous placés dans le voisinage de la sous-cave
travaillent par écrasement, dans une roche presque
Avantages de ce procédé. Dans le procédé ordinaire de perforation mécanique on place un grand nombre de
intacte et, par conséquent, d'une façon désavantageuse.
trous dans le front de taille.
l'explosif est très imparfaite.
En résumé, l'utilisation des forages ainsi que de