Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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CÂBLES AÉRIENS. 456
CÂBLES AÉRIENS.
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On remarquera qu'il y aurait lieu, si l'inclinaison était
de la dépense à engager pour utiliser un gîte de produc-
très prononcée, de supprimer les bras du cadre, afin
tion modeste. De nombreux exemples de pareils câbles existent dans une houillère de la vallée de Langreo (Asturies). On y a adopté un type unique dans toutes les dimensions de ses diverses parties. Cette uniformité, qui n'est pas toujours
d'assurer l'uniformité de charge des deux poulies. Le train entier, comprenant quatre cadres, occupe sur le câble une longueur d'environ 2 mètres pour un poids total en charge de 400 à 450 kilogrammes au plus, de
à recommander, présente, quand elle est réalisable, des avantages sur lesquels je n'ai pas besoin d'insister. Les câbles sont tous en fer, du poids par mètre de 1.140 grammes environ pour les câbles porteurs et de 325 à 330 grammes pour les câbles de traction. Les premiers sont formés de fils n° 19 constituant un toron dont l'âme est elle-même composée de trois fils n° 19. Les câbles de traction sont à six fils n° 16. Chaque train comprend quatre caisses portées chacune par deux poulies roulant sur les câbles porteurs. L'ensemble des deux poulies auxquelles est suspendue une même caisse (fig 7 et 8, Pl. XIV), est relié par un
en un point donné. Les caisses (fig 11, Pl. XIV) ont une contenance d'à peu près 1 hectolitre (Ome,095). Elles sont en bois blanc muni de ferrures légères. Leur forme est évasée en haut afin de faciliter la vidange. Elles sont suspendues au crochet du cadre par une suspension en fer articulée, avec oeillet à goupille. Il suffit cubas de retirer la goupille pour que la caisse bascule et se vide.
cadre triangulaire de cinq fers à T, savoir : 1° deux moises embrassant les axes des poulies et reliées entre elles, au
sition que viendra prendre chaque caisse, un couloir à pente suffisante pour le chargement automatique. Il semble même qu'on pourrait, s'il en était besoin, remplacer sans grande difficulté les quatre caisses par un wagonnet unique attaché aux quatre systèmes de poulies, l'installation se prêtant à des dispositions variées. Le câble de traction relie les trains montant et descendant : sa longueur et sa fonction sont analogues à celles des câbles de plan incliné. Il passe en haut sur une
.
milieu et aux deux extrémités, par de petits rouleaux en fonte destinés à maintenir l'écartement et traversés par des boulons ; 2° une tringle verticale assez longue pour que la charge passe les points d'appui, et recourbé à son extrémité afin de ramener le centre de gravité dans le plan vertical du câble : sa partie recourbée porte le crochet de suspension de la caisse ; 3° deux bras reliant l'extrémité inférieure de la pièce qui précède aux extré-
mités des moises. La tringle et les bras sont d'ailleurs disposés d'un seul côté par rapport aux poulies, de manière à rester en dehors au passage des appuis. L'axe de chaque poulie traverse les moises et s'emboîte à l'extérieur dans un coussinet en bronze rivé à la moise. Ce coussinet, en forme de chapeau (fig. 14, Pl. XIV), est muni d'un trou à huile.
telle sorte que l'effort tranchant n'est pas trop élevé .
En haut, le chargement se fait à la pelle, les caisses restant toujours suspendues au câble. Il serait préférable, au point de vue tant de la rapidité des manoeuvres que de la dépense journalière, de disposer, en face de la po-
poulie munie d'un frein manoeuvré par un gamin. En général, les deux câbles porteurs forment un câble unique qu'on évite de couper, afin de faciliter son installation ailleurs si on vient à le déplacer. On amarre aux deux extrémités.
L'amarrage en haut se fait autour de chandelles (bois de mine), de
0',15
à 0111,18 de diamètre, enfoncées dans