Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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CÂBLES AÉRIENS.
CÂBLES AÉRIENS.
un petit puits de 2 à 3 mètres de profondeur qu'on rem-
Les câbles porteurs s'enroulent sur des tambours retenus par les arbalétriers d'aval. Ces tambours sont des pièces de bois de 0°1,40 de côté à section carrée, portant cloués sur leurs faces des segments circulaires. Leurs
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blaie ensuite. Souvent on rattache plus haut, à l'aide d'un bout de câble, ces piquets ou chandelles. à d'autres piquets semblables ou à un arbre, s'il s'en rencontre au voisinage.
Quand les deux câbles porteurs forment un câble unique, on boulonne sur trois chandelles, alignées suivant un même plan, un segment en bois, sur le contour duquel on trace une gorge où passe le câble. Pour éviter le glissement, il conviendrait alors d'enrouler deux ou
extrémités sont enchâssées dans une pièce carrée en fonte (fig. 13, P1. XIV) munie d'un tourillon de 0°1,15 de dia-
ques tours donnés sur l'ensemble des trois pieux, on réunit les deux bouts de câble par une épissure gros-
mètre, et 0°1,12 de longueur, qui vient s'engager dans l'arbalétrier. On tend le câble à l'aide de leviers en bois de 0°1,12 sur Orn,12 et de 3 mètres de longueur. Ils se boulonnent alternativement sur les quatre côtés de la pièce en fonte indiquée ci-dessus, par de forts boulons traversant de part en part. On empêche le tambour de rétrograder, quand on cesse d'exercer une pression sur le levier', en arcboutant avec une barre de fer de 0°1,05 de diamètre, enfoncée dans les trous de boulon de l'autre extrémité
sière.
du tambour.
trois fois autour d'un système composé de deux segments
se faisant face de part et d'autre des pieux (fig. 9, Pl. XIV).
Si les deux câbles porteurs sont distincts, après quel-
En bas, l'amarrage se complique de la nécessité de tendre chaque brin. On fonce un petit puits d'une section de 2111,50 sur 0m,60 û 01,80 avec une profondeur de 2 à 3 mètres, et on y encastre verticalement deux madriers de 0111,22 sur 0m,22 écartés de 2 mètres environ. Ces pièces sont reliées l'une à l'autre : 1° au fond du puits ; 2° au niveau du sol ; et a° à leur sommet par des entre-
Avant la tension, la mise en place du câble sur le sol est faite à dos d'homme. Les câbles sont amenés
toises de 01°,22 sur 0°1722 assemblées à tenon et mortaise.
au voisinage de la charpente installée en bas. On les déroule : un homme prend l'extrémité et se dirige suivant les dénivellations du terrain dans le plan vertical où sera posé le câble. Dès que le porteur a parcouru un chemin suffisant pour que le câble traîne, un second porteur s'intercale et suit le premier, et ainsi de suite.
L'entretoise supérieure ou chapeau du cadre doit présenter une résistance particulière : on consolide son assemblage avec les madriers à l'aide de fers plats de
COÛT.
01°,05 sur 0°1,012. Sur ce chapeau, et dans des plans perpendiculaires (c'est-à-dire paralèlles aux câbles) (fig. 12, Pl. XIV), viennent s'appuyer trois fermes, dont l'ensemble comprend : 1° deux arbalétriers de 0°1,25 sur 0°1,13 pour chaque ferme ; 2° un tirant pour chacune des fermes extrêmes ; 3° deux sablières reliant les extrémités des
tirants.
Le coût de l'installation d'un câble de 300 mètres peut être évalué comme suit :