Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
PRÈS DE .DIAMANTINA (BRÉSIL).
admissible, surtout si l'on songe qu'il ne s'agit nullement de transmissions à grande distance et que rien ne s'oppose à ce que chaque moteur électrique ait sa machine génératrice distincte ; que l'on se trouve en un mot dans des conditions où, dès à présent, le transport de la force
avait tiré, dit-on, de grandes richesses ; mais, d'après la
par l'électricité peut être considéré comme vraiment pratique.
Une première tentative d'exploitation conforme aux idées que je viens d'indiquer a été faite, en 1883, sur le Ribeirào do Inferno à 6 kilomètres environ de son confluent avec le Rio-Jequetinhonha , au lieu dit le Portào de Ferro. En ce point, le Ribeirào se dévie contre une montagne à pic qui forme sa rive gauche et coule pendant environ
500 mètres presque perpendiculairement à sa direction moyenne. Cette partie du lit a été creusée par érosion dans des couches de quartzites dont la direction coïncide à quelques degrés près avec celle de la ','rivière en ce point et dont l'inclinaison est de 300 vers le sud-est. Sur la rive gauche la montagne s'élève presque verticalement jusqu'à une grande hauteur. Sur la rive droite, les couches présentent une disposition en escalier de sorte que cette rive, sur une assez grande largeur, s'élève avec une inclinaison moindre que celle des couches : la même disposition se continue dans le lit de la rivière dont la partie la plus profonde se trouve ainsi immédiatement sous la rive gauche (Pl. XVI, fig. 5). Aux deux Coudes que fait la rivière, à chaque extrémité de la Lavra, les roches affleu-
rent au niveau de l'eau et l'intervalle compris entre ces deux coudes forme ainsi une sorte de « poçào » allongé, dont la profondeur maxima est de près de 16 mètres et dont le fond est sillonné par les canaux formés par le ressàut des couches.
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tradition, les mineurs d'alors auraient été conduits à poursuivre le cascalho jusque sous la montagne qui forme la rive gauche, des affaissements se seraient produits , et., n'osant pas continuer leurs travaux souter-
rainement, ils y auraient abandonné de grandes quantités de minerai. A l'appui de ces dires, on citait le cas d'un des principaux mineurs de Diamantina qui, confiant dans la tradition, avait entrepris une exploitation à cette même place il y a une quinzaine d'années, sur l'emplacement de la fouille n° 2 du plan (fig. 2, Pl. XVI), avait rencontré et suivi jusque sous la montagne un canal paral-
lèle à la direction des couches, et avait dû abandonner
ses travaux envahis par l'eau à la suite d'un violent orage au moment où la sonde lui indiquait du cascalho quelques centimètres à peine de son front de taille. Cet ensemble d'indications entraîna la conviction des
quelques personnes qui cherchaient dans le pays des exploitations encore possibles et les décida à reprendre' cette concession.
En fait, les résultats de la première année vinrent prouver, pour les points où l'on atteignit le fond, le mal fondé des espérances que l'on avait pu concevoir. Le canal des derniers exploitants fut retrouvé, fouillé jusqu'au bout : on n'y trouva, au lieu de cascalho, que du gravier roulé, sans formation, stérile. Les grottes profondes dont la tradition affirmait l'existence sous la rive gauche n'existaient pas ; tout au plus
au fond de son lit, la rivière avait-elle entamé sa rive gauche, de telle sorte que les roches de cette rive sur-
Ce point avait été exploité au commencement du siècle
plombent le fond du lit, comme le montre la coupe verticale faite à travers la fouille n° 1 (fig. 4) et aussi la fig. 5, Pl. XVI. Là où les roches en surplomb n'offraient pas une solidité suffisante, les anciens avaient abattu à coups de
par l'administration Portugaise de l'Extracçà o qui en
mine les parties les plus saillantes, et soutenu le reste