Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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PRÈS DE DIAMANTINA (BRÉSIL).
1 .100 mètres cubes ; on avait employé à son exécution 1.350 journées de travail. Le barrage fut construit par un procédé analogue avec addition d'un boisage pour augmenter sa résistance à la poussée de l'eau. Au point où l'on était obligé de le placer, la roche du fond était à une profondeur de près de
au pied de cette cloison une porte toute prête, puis à remplir la coupure à la façon du reste du barrage (terre
4 mètres, et d'autre part, eu égard à la pression qu'il aurait à supporter, on ne pouvait pas se contenter, comme cela se fait souvent dans le pays pour des barrages qui retiennent 1 mètre à Im,50 d'eau, de l'élever
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NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
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simplement sur le sable. Il fut nécessaire, pour l'établir sur le rocher, d'exécuter en avant un barrage provisoire de faible hauteur et de dériver la rivière dans un canal en planche, comme il est indiqué sur le plan (fig.2): on put ensuite fouiller le lit jusqu'à la roche à près de 4 mètres de profondeur, en maintenant les travaux à sec avec des pompes à main, non sans de sérieuses difficultés, car les roches, très fissurées, donnaient de l'eau de toute part. On aveugla le mieux possible ces venues d'eau, et on construisit le barrage, comme il est indiqué sur la coupe (Pl. XVI fig. 7). lin arrière de la face antérieure, on disposa
une véritable grille en bois, les montants verticaux, espacés de mètre en mètre, les traverses horizontales de 50 en 50 centimètres, maintenue en arrière par des jambes de force. Contre cette grille on disposa des fascines et, entre ces fascines et le mur d'avant, de la terre
très' argileuse. Pour le reste, la construction était la même que pour les murs. Le barrage terminé ne présentait plus qu'une coupure, au fond de laquelle passait la rivière dans le canal en planches. Les parois en étaient
maintenues à la façon de celles des tranchées d'égout par des planches et des traverses ; en avant et au-dessus du canal elle était fermée par une cloison en planches calfatées appuyées contre le barrage, de sorte que pour fermer, il suffisait de mettre en place dans le canal et
et. pierre) en enlevant au fur et à mesure les planches et traverses qui la maintenaient. Malgré le soin qu'on avait pris de boucher le mieux possible toutes les venues d'eaux par les fissures du fond,
quand, le 18 juin, on voulut fermer le barrage et que l'eau eût monté de près de 3 mètres, la pression les fit rouvrir et l'eau trouvant sans doute un passage plus facile au contact des roches de la rive droite où le remplissage avait été difficile à faire, fit irruption avec une certaine violence, par le pied du barrage, entraînant un peu de remplissage. Le canal en planches n'avait heu-
reusement pas été encore enlevé, et l'on put rouvrir à temps pour empêcher un désastre. On put réparer assez facilement les dégâts, et pour rendre impossible la sortie de l'eau dont on ne pouvait pas empêcher l'arrivée sous le barrage, on fit en arrière un troisième mur en pierre, un remplissage ordinaire entre ce mur et le barrage, et un talus en terre à la partie antérieure. Prévoyant, à la suite de quelque orage, la possibilité du passage de l'eau par-dessus le barrage, et pour empêcher qu'en retombant en arrière, elle enlevât ce nouveau remplissage, on le recouvrit avec deux rangs de fascines croisées et de gros blocs de pierres maintenus" au moyen de piquets plantés dans la terre et de traverses horizon-
tales. Dans les banquettes des murs d'arrière, l'herbe des joints avait été remplacée par de grandes fascines de
façon à rendre très difficile l'arrachement des pierres sous l'action de l'eau. Le barrage eut alors la forme indiquée sur la coupe (fig. 7, Pl. XVI), et le 2 juillet on put de nouveau le fermer, cette fois avec un plein
succès. L'eau cessa de couler à 7 heures du matin, et n'arriva à l'extrémité du canal qu'après 4 heures du soir : cela correspondait à une accumulation de