Annales des Mines (1884, série 8, volume 5)
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NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
PRÈS DE' DIAMANTINA (BRÉSIL).
dant à l'élévation du wagon, soit 11.500 kilogrammètres (en négligeant le poids du câble, Ok,580 par mètre), et d'autre part, le travail correspondant à la totalité de l'eau
ron, et fort bien conservés ; à la fouille n° 2, on avait déjà constaté l'absence de cascalho. Il était bien inutile, dans ces cenditions, de chercher à se procurer, par des précautions coûteuses, quelques jours de travail supplé-
12.300 litres), soit 60.270 kilogrammètres. Le rendement serait donc de 19p. 100. En admettant que le poids du wagon plein ne soit que de 900 kilogrammes, le rendement serait encore de 17 p. 100. Il est à noter que la roue marchait à une vitesse telle qu'elle devait avoir un rendement tout à fait défectueux (on avait admis pour la construire 50 p. 100 environ);
mentaires durant les premières pluies, et le 26 septembre,
que, le rendement électrique pouvant être d'environ
obligé à réduire le plus possible le nombre d'organes à construire. Si les travaux avaient dû être continués, on aurait profité du temps disponible pendant la saison des pluies, et dès l'année suivante tout l'outillage aurait été
venue par la roue pendant la montée (1.500 + 10.800
50 p. 100, cela ne ferait plus que 25 p. 100, et que, dans le reste de l'installation, la première transmission par une chaîne très lourde, prenant à cause de sa vitesse un balancement très sensible, devait absorber beaucoup de travail. Dans ces conditions, ce rendement semble assez satisfaisant. Ces machines ne furent en service que trois semaines à peine, durant lesquelles les seules difficultés qu'on rencontra vinrent de la chaîne de transmission. La-machine génératrice, qui travaillait continuellement, s'échauffait parfois d'une façon très sensible, pas au point cependant devînt pénible d'y appuyer la main ; je crois que cet
inconvénient aurait été considérablement atténué par. l'emploi de machines construites uniquement pour la transmission de la force, et marchant avec une force ,électromotrice plus grande et une intensité moindre. Vers la mi-septembre, quelques orages éclatèrent, qui n'apportèrent aucun trouble dans les travaux, mais dès ce moment-là il était clair que l'on n'obtiendrait aucun résultat; on avait à la fouille n° 1 atteint le fond, comme on s'y attendait, à un peu plus de 15 mètres, on y avait retrouvé les bois placés il y a quatre-vingts ans envi-
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à la suite d'un très violent orage qui devait amener une grosse crue, on enleva les pompes et on abandonna les travaux.
Il n'y a pas lieu de dissimuler tout ce qu'il y avait de défectueux dans les installations mécaniques que je viens de décrire sommairement ; les solutions adoptées s'étaient imposées par suite du manque de temps qui avait
installé dans de meilleures conditions ; par exemple, pour la machine Gramme génératrice, on aurait pu exécuter le
projet primitif qui consistait à ne faire faire à la roue que 10 tours et à employer deux arbres intermédiaires, de façon à accélérer le mouvement successivement dans les rapports de 6/1, 5/1, 5/1 , la première transmission
sur la roue étant obtenue par une roue et un pignon. Cette première tentative a du moins prouvé que la substitution de procédés nouveaux, à ceux anciennement en usage, ne rencontrerait aucun obstacle insurmontable ; il y a même lieu d'être surpris de la facilité avec laquelle la population ouvrière du pays se prêtait à l'emploi de ces procédés nouveaux, car c'est là, je crois' , un cas assez rare. En fait, on n'employa aux travaux que des ouvriers du pays, sauf un charpentier et un fogeron que l'on avait
fait venir de Itio-de-Janeiro, et l'on put constater chez ces hommes, non seulement une très réelle docilité à modifier leurs habitudes de travail, mais même, chez beaucoup d'entre eux, une bonne volonté évidente. Seules les