Annales des Mines (1884, série 8, volume 6)
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DANS LE MÉCANISME DES LOCOMOTIVES.
MODIFICATIONS INTRODUITES
Au-dessus de la plaque frein pp, on voit alors inutile. la coupe de la lame de ressort en hachures croisées : -cette épaisseurs; lame est recouverte d'un jeu de cales de diverses le tout est terminé par un écrou et contre-écrou. Afin de maintenir très faible l'écartement entre le tiroir G et sa table II, il est aisé, lorsque le tiroir s'est usé, après la lame de un certain temps de marche, de rapporter sous ressort une cale d'une épaisseur convenable pour rattraper cette usure. Telles sont les dispositions que nous avons appliquées aux machines à tiroirs plans : elles entraînent, comme on la conle voit, une dépense très minime qui correspond à fection des soupapes et à la suspension des tiroirs. Il convient d'ajouter sur les boîtes à. vapeur deux graisseurs à condensation, si les machines n'en sont pas munies, minéet de faire le graissage exclusivement avec des huiles rales.
Machines avec tiroirs cylindriques (Pl. II, fig . 10 et il). Les avantages des soupapes de rentrée d'air,
à dont nous avons exposé l'importance pour les machines tiroirs plans, sont plus caractéristiques encore pour les
machines à tiroirs cylindriques, et c'est d'ailleurs grâce à cylindriques peut ces .soupapes que le problème des tiroirs être considéré comme pratiquement résolu. Les figures 10-11 représentent la soupape de rentrée d'air adaptée latéralement sur la conduite d'arrivée de vapeur d'une machine 3.205 avec tiroirs cylindriques, en serOn voit immédiatement sur la vice sur le réseau de l'État. figure 10 quependant la marche avec régulateur fermé, l'air extérieur, aspiré par la soupape, afflue entre les pistons distributeurs et de là passe dans le cylindre en M, derrière le piston moteur, où la pression atmosphérique est à chaque instant rétablie. La machine cesse de faire frein, elle devient au contraire extraordinairement libre. Les pistons .se meu-
vent constamment soit dans un milieu d'air frais et pur (ré-
gulateur fermé), soit dans un milieu de vapeur humide (régulateur ouvert). Dans ces conditions, avec un graissage bien assuré, l'usure disparaît presque totalement et les pistons restent indéfiniment étanches. Le graissage se fait à l'o-
léonaphte et nous n'avons pas besoin de répéter quelles sont les conséquences de ce graissage au point de vue de la conservation des chaudières.
Description des pistons distributeurs (Pl. II, fig . Une description Ltaillée des pistons distributeurs fera comprendre comment nous avons pu réaliser l'étanchéité dans la marche avec régulateur ouvert, et comment à 17).
nous avons pu supprimer, tout frottement pendant la marche
avec régulateur fermé, en empêchant le contact des seg-
ments des pistons avec les parois du cylindre, par une disposition analogue à celle de la suspension des tiroirs plans au-dessus de leurs tables. Le piston distributeur forma-nt tiroir se compose de trois parties principales, savoir Une souche mâle (fig. 14). Une souche femelle (fig. 15). Un segment (fig. 12).
Les deux souches s'emboîtent l'une dans l'autre pour former le corps du piston (fig. 13).
Le segment est une lame cylindrique porSegment. tant sur sa surface extérieure quatre rainures hhhh (Pl. II, fig. 13). Ces rainures facilitent le graissage : elles permettent à la contre-pression dans le cylindre de se transmettre sur tout le pourtour du segment dans la marche avec régulateur fermé ; enfin elles concourent à rendre plus complète l'étanchéité dans la marche avec régulateur ouvert. A l'intérieur du segment se trouve une nervure mince, à Cette nervure que faces planes parfaitement dressées.