Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1884, série 8, volume 6)

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MODIFICATIONS INTRODUITES

DANS LE MÉCANISME DES LOCOMOTIVES.

12 et 13), doit pouvoir coulisser librement entre les deux souches du corps du piston, comme cela est indiqué (fig. 13, partie coupée).

sur le fond de la souche femelle : c'est là qu'est le joint empêchant toute fuite de vapeur vers la tige. On voit clairement par cette description que le segment. saisi par sa nervure n, est obligé de suivre tous les mouvements longitudinaux du piston qu'il enveloppe. Pour empêcher le segment de prendre un mouvemen de rotation autour de son axe, il a suffi de le munir d'un ergot ou taquet d'arrêt à tête carrée, vissé dans l'épaisseur du segment, ou venu de fonte avec le segment. Cet ergot E est dessiné sur la figure 10, Pl.

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l'on voit en n (Pl. II,

fig.

Les extrémités du segment forment un joint croisé représenté sur la figure 13 en ab id; les ouvertures ab cd, que l'on volt aussi en projection sur la figure 12, permettent au segment de se fermer en diminuant de diamètre, lorsqu'il supporte une pression sur sa surface extérieure. Les figures 10, 11, 13, 14,. 15, font comprendre la disposition des deux souches formant le corps du piston. La souche mâle coupée Souche male (Pl. II, fig. 14). par un plan diamétral est représentée en tt, sur la figure Io. Une autre coupe, par un plan perpendiculaire à l'axe, est

reproduite en tt sur la figure 11, Pl. H, qui fait voir en même temps l'assemblage de la souche avec la tige W, à l'aide du tenon u. La figure 14 fait voir cette souche en plan et en élévation. La souche femelle est Souche femelle (Pl. II, fig. 15). un cylindre évidé xx dans lequel vient s'emboîter la partie

saillante de la souche mâle tt. Les figures 10 et ii monLa figure 15 représente la souche trent cet emboîtement. femelle en plan et en élévation.

Assemblage et fonctionnement des diverses parties du piston (Pl. II, fig. 10 à 17). Lorsque les' deux souches sont emboîtées l'une dans l'autre à fond et serrées à bloc sur la tige du tiroir W, il reste entre elles un évidement juste suffisant pour recevoir la nervure n du segment, comme cela est représenté en coupe sur la figure 13, Pl. II, où l'on voit la nervure n appuyée d'une part contre la souche mâle t et maintenue d'autre part par le rebord de la souche femelle x. L'em-

boîtement des deux souches est marqué eu traits pointillés sur la figure 13. La souche mâle doit porter rigoureusement

Lorsque le segment est mis en place, l'ergot E coulisse avec un très faible jeu latéral dans une cavité rectangulaire ménagée dans la souche femelle. On voit ce taquet et son logement sur la figure 10, au bas de la coupe du piston et sur la figure 11 en E. Les dispositions suivantes ont été adoptées en vue de maintenir le segment bien centré par rapport à l'axe du cylindre distributeur. Le couvre-joint s (Pl. II, fig. 16), qui empêche la vapeur de s'échapper par l'ouverture cd du segment (fig. 13), est

logé dans une chambre rectangulaire découpée sur la souche femelle. Le couvre-joint s glisse très librement dans cette chambre (fig. Io); il est appuyé contre l'ouverture qu'il doit obturer par un petit ressort à boudin r. (La figure o montre la coupe du couvre-joint s et du ressort à boudin r.) Une autre coupe, perpendiculaire à la précédente, eSt donnée par la figure 11 ; cette dernière figure montre la surface cylindrique du couvre-joint s en contact avec la surface intérieure du segment. Outre la chambre rectangulaire dans laquelle est logé le couvre-joint s, la souche femelle porte deux trous cylindriques dans lesquels glissent les cha-

peaux c (Pl. II, fig. 17) qui servent à guider deux ressorts à boudin r'r". La coupe de ces deux trous cylindriques avec les chapeaux c et les ressorts l'" mis en place est donnée