Annales des Mines (1884, série 8, volume 6)
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STATISTIQUE DES
92
A. - MINES DE HOUILLE.
2. - GROUPE DE LA LOIRE.
1. - BASSIN DE SAINT-ETIENNE
15. .. É
DATE
LIEU
7,5
de
de
e.
Eacci-
dent.
l'amident.
2
3
1
282
1877
li Aoù.l
NOMBRE d'ouvriers
......._......_.......--.
Tués.
Blessés.
In
5
Puits Pélissier
2
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215
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....._____-...._.r------.
8
9
40
Chantier aéré seulement pardi& fusion et situé au
Lampe de sûreté détamisée.
Négligence du sousgouverneur
11.947
1
1
Causes indirectes.
7
ment.
du gaz.
OBSERVATIONS. (1
"ii n'aurait pas
voisinage d'un
dit laisser les clefs
étranglement de la couche.
des lampes à la, disposition desou
vriers, ni laisser
de 350m
ceux-ci se rendre
à leur
chantier,
avant qu'il
n'es
ait fait lui-même
la visite. Imprudence des deux ouvriers qui avaient détarnise
leurs lampes.
283
1878
28
Juillet.
Puits de la
2
Brûlés.
Vooeme,
225
- . 035
Département de la Loire,
de Villebur (suite).
--
de Pinflam/nation
de
I, accumlation du gaz,
g riève-
Érage
CAUSES DE L AGC11E.1,1'
a.
Causes directes
E zée.1 .
Brûlés dont
7. couche.
Concession
93
ACCIDENTS DE GRISOU.
Cloche produite
Lampe
par un éboule à feu nu. ment, ayant uns à découvert une cou che de houille, au
toit d'un traversbanc aéré d'une m amère insuffl saute.
Négligence du gouverneur, qui, malgré les ordres qu'il avait reçus, n'avait pas visité la cloche avec une
lampe de sûreté.
Indications générales.
On n'avait point encore constaté la présence du grisou dans les travaux
de la 7e touche.
à l'aérage général, ils n'étaient ventilés que par diffusion. En attendant que les travaux fussent reliés chaque On n'y faisait usage que de lampes de sûreté et le sous-gouverneur devait visiter les chantiers matin avant l'arrivée des ouvriers. Deux ouvriers étaient descendus à leur chantier avant le sousCirconstances de l'accident. àrallumer gouverneur qui devait en faire la visite préalable. Ils savaient où étaient les clefs servant
les rallumer et même en enlever le les lampes éteintes ; ils purent donc ouvrir leurs lampes, tamis.
chantier éleva Ils s'avançaient ainsi, lorsque l'un d'eux, arrivé le premier au front de taille de son brûla grièvement ; l'état. Une inflammation se produisit et le sa lampe vers le toit pour en reconnaître alors à son compagnon fut également brûlé quoique légèrement ; un troisième ouvrier, qui se trouvait
6 ou 7. du front de taille no fut pas atteint. les clef des lampes à la Remarques particulières. Le sous-gouverneur aurait dû ne pas laisser disposition des ouvriers et veiller à ce que ceux-ci ne pénètrent pas dans leur chantier avant que sa visite quotidienne ne fut faite.
de 810m et dirigé vers Indications générales. Un travers-bancs en percement à la profondeur de longueur. Il n'avait les travaux exécutés dans la 8e couche du puits Ambroise avait atteint 517 celle-ci ayant dégagé du grisou, on s'était servi de
encore rencontré qu'une petite couche de houille, lampes de sûreté pour la traverser. Depuis 250, on se trouvait dans une couche de grès clou avait
repris les lampes à feu nu. jusqu'à l'entrée du L'aérage laissait beaucoup à désirer. L'air descendait par le puits de la Vogue, le refoulait jusqu'à quelques mètres du front travers-bancs, où un ventilateur établi en avant d'une porte gagnait de taille dans une conduite en tôle de 0.26 de diamètre. Il revenait ensuite jusqu'à la porte, de 0.39 de
ligne de caisses en bois le puits par une petite galerie inclinée, s'élevait dans une galerie débouchant dans la cheminée des cillé, jusqu'à 5m du jour, et s'échappait par une autre petite chaudières.
lle plus, le ventilateur n'était manuvré que Isar un seul homme et était arrêté pendant l'heure des
repas.
de mètres Circonstances de l'accident. Le 97 juillet, un éboulement eut lieu à une vingtaine du front de taille et la cloche produite s'agrandit peu à peu en prenant une teinte noire.
.
L'Ingénieur de la mine recommanda au gouverneur de visiter cette cloche avec une lampe de sûreté, dans le cas où le charbon viendrait à s'y montrer. On s'occupa do relever l'éboulement. Pendant le gouverneur ne s'en préoccupa la nuit, quelques petits moreeanx de charbon tombèrent. Le lendemain, pas; au moment où deux ouvriers venant de prendre leur repas arrivaient près de l'éboulement avec leurs lampes à feu nu, une explosion se produisit et leur causa des brûlures mortelles. L'explosion ne fut pas forte, elle ne produisit aucun dégât matériel. Remarques particuliéres. Un ouvrier placé à 70. de l'éboulement ne fut pas atteint et ne vit même pas la flamme.
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