Annales des Mines (1884, série 8, volume 6)
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STATISTIQUE DES
MINES DE HOUILLE,
2
1. BASSIN TE- gAINT-ETIENNE.
a,
A.
Concession
DATE de
LIEU de
l'accident. 3
GROUPE DE LA LOIRE. Département de la Loire.
de la Perchère (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT
NOMBRE
ri)
d'ouvriers
Causes directes
14.7°
du gaz.
Causes indirectes.
du gaz.
malien
8
9
10
G Tués.
ACCIDENTS DE GRISOU.
de
l'accumulation
rei
Blessés. 6
5
de Pinflam-
di
Négligence
ser ensemble sur place, 1 air et le
OBSERVATIONS.
cl
l'ingénieur de l mine, qui aurait dû surveiller la position du pelleteur et ne pua
grisou.
pratiquer de te les en remonte dans une couche grisoutellse, sans faire arriver l'as
Remarques particulières. L'explosion fut très forte, la commotion fut ressentie violemment à Plus de 70 mètres de distance ; la flamme ne s'est pas étendue loin, grâce sans doute à l'humidité de la couche et à l'absence de poussières charbonneuses.
Le ventilateur à bras, placé en dehors du courant d'air, ne faisait que brasser ensemble sur place et le grisou ; le gouverneur n'aurait pas dû le laisser disposer dans d'aussi mauvaises conditions. L'ingénieur de ta mine eut dû également en surveiller l'établissement et ne pas laisser pratiquer des tailles en remonte dans une couche grisouteuse, sans avoir préalablement fait rattacher le front de l'air
taille au courant d'air général. Le gouverneur eût dû empêcher le tirage des coups de mine clans une atmosphère qu'il savait chargée de grisou.
aux fronts de taille,
Concession (Instituée par décret du
de Reveux. 18 Juillet 1825).
Tonnes 312
1850
30
Puits Grégoire
Janvier.
I
?
f
Cloche produite
par un éboule-
Brûlé légèrement.
Lampe
o
Indications générales.
La présence du grisou n'avait jamais été constatée dans la mine. Les
lampes à feu nu y étaient exclusivement employées.
à feu nu.
Circonstances de l'accident. On percait une remontée dans une partie resserrée de la grande masse de Réons. L'ouvrier qui travaillait à l'avancement ayant constaté, à son arrivée au chantier, qu'un éboulement y avait eu lieu, éleva sa lampe à feu nu pour examiner le toit détermina l'explosion d'une petite quantité de grisou qui s'était accumulé dans une cloche produite par l'éboulement. Cet encrier fut brûlé légèrement, un de ses camarades qui se trouvait à quelques mètres de lui no fut pat
ment au toit d'une remontée en percernent.
Mesures prises à la suite de l'accident.
A la suite de l'accident, le gouverneur a été charf
de faire la -visite des chantiers avec une lampe do sûreté avant l'arrivée des ouvriers.
Concession (Instituée par décret du
313
1865
3 Juin.
Puits SteMarie.
102
Brûlé légèrement.
Tonnes 29.396
Lampe
à feu rut.
Imprudence d
la victime ta avait pénétréant
sa lampe à Bug
dans un dianr
de la Faverge. 25 Février 1851). Circonstances de l'accident. Un ouvrier employé depuis huit jours seulement dans la mine, avait été ramené près du puits par le sous-gouverneur. Malgré les observations de ses camarades, il voulut aller chercher un vêtement qu'il avait laissé dans son chantier; il se trompa de chemin et pénétra avec sa lampe à feu nu dans un chantier grisouteux, dont l'entrée était défendue par des écoins en croix Il détermina une explosion de grisou qui le brûla très grièvement.