Annales des Mines (1884, série 8, volume 6)
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STATISTIQUE DES
132
MINES DE HOUILLE
A.
1.
BASSIN DE SAINT-ÉTIEN8E
22.
Su
DATE de
LIEU de
l'accident.
l'accident.
2
3
NOMBUE
era
d'ouvriers
CAUSES
z
çou E. 7.2
Tués. Blessés. 5
ao
6
o
Concession
ACCIDENTS DE GRISOU.
Département de la Loire. de Montleux (suite). a.
DE L'ACCIDENT
Causes directes de l'accumulation
du gaz. 8
7
133
GROUPE DE LA LOIRE.
2.
OBSERVATION S.
Causes
de l'intimamalien
indirectes.
9
10
du gaz.
11
Tonnes 338
1857
Avril.
Puits StSimon.
251
2
2
Brûlés
Brûlés dont
60.420
Fi
Lampe
à feu nu.
Imprudence de l'une desvictimes,
qui avait approché d'un point dangereux sans
cement.
1
couche.
Suspension de travail pendant une nuit dans une remontée en per-
prendre le
grièvement.
soin
d'échanger
lampe à feues contre une lampe
do sûreté.
339
1857
Puits Neuf.
Sep-
tembre. couche.
ri
340
1858
16 No-
vembre.
Puits StSimon.
couche.
- 11
1
id.
il.
Brûlé légèrement.
3
Brûlés légèrenient.
Dégagement accidentel de gaz.
id.
Indications générales. Près de l'extrémité du niveau de la ettite couche du Puits St-Simon, on avait établi une petite remontée qui avait 14. d'avancement. En cette partie de la mine, la couche était assez irrégulière et amincie et donnait du charbon très friable, circonstances ordinairement accompagnée d'un dégagement de grisou. La première fois que ce gaz avait été reconnu, un ventilateur à« bras avait été placé au bas de la remontée et les ouvriers occupés dans cette partie de la mine avaient été munis de lampes de sûreté. Circonstances de l'accident. Les ouvriers étaient à leur travail. L'un d'eux tournait le ventilateur à bras, un de ses camarades du même chantier, qui se trouvait en retard, arriva précipitamment, muni d'une lampe à feu nu ; dès qu'il eut approché, une certaine quantité de grisou s'enflamma sur sa lampe ; tous deux furent brûlés mortellement ; deux autres ouvriers placés à une dizaine de mètres plus loin dans le niveau, furent également brûlés, l'un mime assez grièvement. Remarques particulières. Plusieurs lampes de sûreté se trouvaient à quelques mètres en arrière du ventilateur; l'ouvrier qui a occasionné l'accident, avait négligé d'en prendre une, en échange de sa lampe à feu nu, avant d'arriver au chantier.
Circonstances de l'accident. Un ouvrier se rendait à son travail, muni d'une lampe à feu nu; à peine avait-il fait quelques pas dans son chantier qu'une petite quantité de grisou prit feu et le brûla légèrement.
Remarques particulières. Depuis fort longtemps, on n'avait pas constaté la présence du grisou dans la partie de la mine où l'accident s'est produit.
260
59.420
Dégagement
subit du grisou lacs un chantier ile dépilage, à la suite d'un petit
éboulement du lait.
id.
Indications générales. d'exploitation.
La 3° couche donnait un peu de grisou vers la limite du champ
Depuis plusieurs mois, on n'avait pas constaté de trace de grisou dans la région.
Dans cette partie de la mine, les ouvriers étaient munis de lampes de sûreté, à l'exception des rouleurs, qui ne circulaient que dans le courant d'air.
Circonstances de l'accident. 111,,au tr eiSn de
Trois ouvriers travaillaient dans un chantier de dépliage, à 4 ou descente par où passait le courant d'air, descendant du niveau de roulage à un
Dans deux visites faites à une heure et demie d'intervalle, les surveillants n'avaient pas trouvé de gaz dans ce chantier. Quelques instants après la seconde visite, un des ouvriers introduisit fine lampe à feu nu dans le chantier et l'éleva pour examiner le toit ; il détermina une explosion qui causa aux trois ouvriers de légères brûlures.
Remarques particuliéres. Un petit éboulement du toit du chantier, survenu avant la seconde visite, a été considéré comme ayant été cause du dégagement subit du grisou.