Annales des Mines (1884, série 8, volume 6)
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208 ESSAIS EFFECTUÉS SUR UNE MACHINE CORLISS
Frein.
Au delà de la machine est situé le frein, destiné soit à mesurer le travail effectif sur l'arbre, soit seulement à maintenir la vitesse constante°, le type de frein adopté est
usité depuis longtemps déjà au Creusot ; le serrage des mâchoires est automatique. Nous décrirons d'abord les divers organes dont se compose cet appareil, et ferons connaître ultérieurement son mode de fonctionnement. MM mâchoires du frein; poulie à rebords calée sur l'arbre; B, bielle rigide reliant les deux mâchoires; levier supporté par une pièce de fonte boulonnée sur la mâ-
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choire supérieure; il peut tourner autour de l'axe 0, et il est relié par la bielle b à la mâchoire inférieure; plateau supporté par le levier; tige fixée au levier et venant s'appuyer sur un ressort u placé dans Un tube; ce dernier peut s'incliner en tournant autour d'un axe horizontal; tendeurs à vis permettant de serrer ou de desserrer les mâchoires;
grand plateau relié, par l'intermédiaire d'une poulie et
d'une chaîne, à la mâchoire inférieure; ii robinets permettant d'arroser, soit la poulie P, soit la mâchoire inférieure;
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poutre . servant de butoirs au frein; tachymètre Boss, mesurant la vitesse de rotation de l'arbre moteur ;
Dispositions diverses.
injecteur permettant d'expulser l'eau accumulée dans la
AUX USINES DU CREUSOT.
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les indicateurs, 'était mise en Mouvement par la tige du piston; la commande de cette poulie se faisait par un fil de laiton, assez dur pour ne pas s'allonger, et muni d'un tendeur ; la vitesse de rotation de la poulie restait ainsi toujours exactement proportionnelle à celle du piston. Une ficelle reliait la même poulie aux indicateurs, et provoquait leur mouvement alternatif. Un système d'embrayage spécial, monté sur la tige du
piston, permettait de provoquer ou d'arrêter brusquement la marche des indicateurs (*). Enfin un compteur, système Deschiens , mesurait le nombre de tours de la machine.
Telle est, dans son ensemble, l'installation, fort soignée et assez coûteuse, que MM. Schneider ont effectuée dans leurs usines. Nous ajouterons que les essais étaient opérés par des
ingénieurs habiles, qui avaient eu fréquemment déjà à expérimenter diverses machines. DESCRIPTION ET USAGE DU FREIN.
I° Mode de fonctionnement. Il nous reste, avant d'entrer dans le détail des essais, à décrire le mode de fonctionnement du frein automatique.
Le frein de Prony, généralement en usage, présente des inconvénients. Dès que le frottement varie, les mâchoires s'inclinent et viennent heurter les butoirs. Il faut agir constamment à la main, sur les boulons de serrage, pour essayer de maintenir le frein horizontal, et ce résultat ne peut être que difficilement atteint. La manoeuvre du frein de Prony est donc délicate et
fosse par suite de l'arrosage du frein.
Enfin deux indicateurs Martin étaient placés aux deux extrémités du cylindre. Une grande poulie, placée entre
rj Les indicateurs et les poulies n'ont pas été, pour éviter de surcharger les contours, représentés sur la fig. 2, Pl. IV.