Annales des Mines (1884, série 8, volume 6)
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NOTES D'UN VOYAGE
Schistes cambriens.
AUX ARDOISIÈRES DU PAYS DE GALLES
En commençant par l'extrémité
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ouest de la section, nous trouvons tout d'abord les schistes du cambrien inférieur du Carnarvonshire ; leur puissance est considérable, dans ce comté elle dépasse souvent 900 mètres. On remarquera qu'ils viennent affleu-
rer de nouveau dans le Merionethshire au milieu de la section et plongent encore une fois sous les autres formations pour ne plus reparaître qu'au milieu des collines
de Longmynd , dans le Shropshire, où leur puissance atteint un maximum de 7.500 mètres. La composition
détaillée de ces couches est donnée par la coupe ( fig. 3, Pl. XIII) , prise dans le voisinage de Llan-
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exploitations sont situées pour la plupart sur les rives de l'affleurement des couches, car vers le centre, on rencontre souvent une roche porphyrique qui s'est fait jour à travers les assises sous-jacentes ; elles occupent une bande comprise entre Bangor et Aber au nord-est jusqu'à Llanllyfni au sud-ouest. Dans presque toutes les carrières de la région
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Le tableau ci-contre (p. 509) donne les noms des principales ardoisières situées sur la ligne n° I, d'après le rap-
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beris. La puissance totale des schistes cambriens fissiles peut-être évaluée en moyenne à 280 mètres ; les ardoises qui en proviennent se reconnaissent à leur couleur pour-
ploie plus spécialement pour la fabrication des dalles. Au sud-ouest de Llanberis, au contraire, les délits sont assez nombreux et rapprochés pour rendre toute exploitation impossible. Indépendamment des bandes de grès durs ou hard rock figurées sur la coupe comme formant les entre-deux des veines, il arrive souvent que des filons de quartz, calcite et greenstone viennent recouper les couches de part en part ou les sillonnent irrégulièrement.
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