Annales des Mines (1885, série 8, volume 7)
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MISSION RELATIVE
AUX CHEMINS DE FER BELGES.
les boutons ; ces sonneries servent à annoncer les trains.
en partie évidée et la tige S peut remonter par l'action du ressort d qui la fait relever et fait sortir le cliquet ide l'en-
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Pour les faire marcher, il suffit d'appuyer sur le bouton placé du côté de la sation à laquelle on veut transmettre le signal en tournant la manivelle a de l'inducteur. Nous avons dit qu'en mettant au rouge l'indicateur C
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taille u. On est alors à même de remettre la manivelle N dans la position correspondant à la voie libre.
le signaleur du poste B, fait passer au blanc l'indicateur C1
Sans entrer dans le détail des pièces qui ferment ou
du poste B1. Aussitôt le signaleur de B, doit donner la voie libre et le train n'est plus couvert que par le séma-
ouvrent les contacts électriques, nous ferons remarquer que les ancres a, a' ne peuvent être mises en mouvement que par
phore dul, poste B,. Il est donc essentiel qu'à cet instant le train ait suffisamment dépassé le sémaphore B, pour être efficacement couvert par lui; en conséquence, il est recommandé au signaleur d'un poste de ne faire sa manuvre au passage d'un train qu'après que celui-ci a dépassé le poste de 700 mètres environ. Il nous reste à indiquer les dispositions intérieures de l'appareil Siemens.
une série de courants alternatifs. Par conséquent, ni une décharge d'électricité atmosphérique, ni le contact du fil
Les discpiesD, D' .(fig 7, Pl. I) sont mobiles autour des axes b, b'; le sémaphore est à voie libre sur la droite de la figure. Si on abaisse la manivelle N', on voit que la tige S' pourra descendre puisque le cliquet l' pourra se loger dans l'entaille u'; il y a alors moyen d'abaisser le bouton R' qui fait .
descendre la tige S' et l'amène à la position figurée en S. La tige S est alors maintenue en place par le cliquet W. Les courants de l'inducteur agissent sur l'ancre a qui oscille de manière à permettre au secteur D' de remonter en tournant autour de son axe b'. Le mouvement du secteur est d'ailleurs produit par la pression exercée sur le bouton R' qui se transmet par le renflement K' et par la pièce y' et qui fait basculer le secteur D' autour de son axe b'. Une fois le secteur à l'arrêt, comme cela est figuré en D, on ne peut plus ouvrir le sémaphore. Mais si la station suivante lance des courants alternatifs qui agissent sur l'ancre a et la font tourner autour de son axe a, le secteur D descend par l'effet de son poids. A partir d'une certaine inclinaison du secteur, le cliquet W n'est plus retenu par la goupille x
de ligne avec un autre fil parcouru par des courants continus
ou discontinus, mais non alternatifs, ne peut faire fonctionner les appareils Siemens.
Il résulte de ce qui précède que, si un train arrive dans une station, on ne peut débloquer la station précédente sans bloquer la station elle-même. Il est donc impossible de garer un train pour en laisser passer un autre de même sens. Il y a deux cas à examiner celui des gares importantes où ce fait se produit constamment et celui des petites gares où il est exceptionnel. Dans ces dernières stations, on opère de la manière suivante
La boîte de l'appareil (fig. 7, Pl. I) est percée, à sa partie supérieure, de deux ouvertures B, B' placées au-dessus des tiges t, t' des ancres a, a'. Ces ouvertures sont fermées par des obturateurs qui peuvent être scellés. Si l'on en ouvre une, on peut, avec le doigt, faire osciller l'ancre située audessous d'elle de manière à permettre l'échappement suc-
cessif des dents et la chute du secteur par l'effet de son poids. On ramène ainsi le signal du rouge au blanc. Voici, du reste, les prescriptions de l'ordre de service « Art. 18. Lorsqu'un train devra être dépassé dans une station non munie d'appareils de couverture de gare, il
sera immédiatement couvert au moyen des signaux à
distance ordinaire.