Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1885, série 8, volume 7)

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MISSION RELATIVE

nivelle T, articulée avec la tige A; celle-ci est articulée à son tour avec la manivelle N dont l'axe D' porte une autre manivelle L. Cette dernière pénètre dans un vide I ménagé dans la latte BE, de sorte que le déplacement de l'excentrique G entraîne celui de la transmission du signal. Quand le pont est décalé les diverses pièces prennent la disposition indiquée en pointillé, le verrou RV (fig. 20)

pénètre alors dans les trous ménagés dans les flasques qui font partie des leviers 1,1, de sorte que le verrou ne peut prendre la position pointillée que si les trous se présentent en face de lui, c'est-à-dire si les signaux sont à l'arrêt.

La transmission à travers le pont se faisant avec des pièces discontinues permet le passage des bateaux, les mâts levés, quand le pont est ouvert. DISPOSITIONS SPÉCIALES DES TIGES DES APPAREILS SAXBY ET FARMER AU PASSAGE DES PONTS TOURNANTS.

La transmission de mouvements se fait dans les appareils Saxby au moyen de tringles rigides, munies de supports' assez rapprochés et qui ne peuvent par suite être placées à une grande hauteur au-dessus du sol. Toutes les pièces sont solidement ajustées les unes au bout des autres. Il faut donc une disposition particulière pour faire franchir

à ces transmissions de mouvement certains obstacles, comme, par exemple, les ponts tournants qui sont très nombreux en Belgique. La figure 15 (Pl. IV) représente un

mécanisme qui a été expérimenté dans ce pays et qui résout très simplement le problème. A A' est le tablier du pont, supposé coupé entre T et T'; BC, B'C' représentent la plate-forme de la voie de chaque côté du pont tournant. M M,', M sont des supports fixes placés sur le côté de la voie ; N N,', N N,' sont des supports semblables placés de même sur le pont tournant.

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AUX CHEMINS DE FER BELGES. Les parallélogrammes articulés E F E1 F1, GII G,

G'11'

fixés sur les supports. Les contrepoids Q Q Q Q, sont invariableE'E,'. Les côtés ment fixés aux côtés EE HH H' supérieurs EF, GEL, H' G', F'E' sont prolongés à l'une de leurs extrémités de manière à être constamment en contact lorsque les côtés non horizontaux des parallélogrammes sont parallèles. Toutes ces tringles sont rigides. La barre G,'S' est le prolongement de G, S qui est supposée coupée en S comme le pont tournant. Enfin E, P est la tringle qui vient du poste, et E,'P' est le prolongement de la tringle qui se rend au signal de l'autre côté du pont. E'F'E,'F,' sont mobiles autour des axes 0000

Si l'on tire la tringle E,P dans le sens indiqué par la flèche, on voit que la tringle Et/Pi se déplacera dans le même sens et de la même longueur. Si l'on ramène la tringle E,P à la première position, tous les parallélogrammes entraînés par leur contrepoids

reprendront leur première position. La transmission de mouvement est donc assurée malgré l'absence de toute liaison entre les tringles de la plate-forme de la voie et celles du pont tournant. VOIES MÉTALLIQUES.

Les voies métalliques ont été essayées sur une assez grande échelle en Belgique. On a expérimenté la voie de Serres et Battig et surtout la voie Hilf. Rappelons brièvement en quoi consistent ces deux systèmes. La voie de Serres et Battig (fig. 3, Pl. IV) se compose de longrines métalliques, formées de deux pièces symétriques qui saisissent l'âme d'un rail dissymétrique à un seul champignon et qui sont reliées de distance en distance par des traverses également métalliques. Toutes ces pièces peuvent être fabriquées en fer ou en acier. La voie Hilf (fig. i et 2, Pl. Pi) se compose de traverses