Annales des Mines (1885, série 8, volume 7)
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MISSION RELATIVE
AUX CHEMINS DE FER BELGES.
métalliques infléchies suivant leur longueur, de façon que les deux extrémités sont inclinées l'une vers l'autre. L'inclinaison est de 1/20 environ. Les longrines dont la section est la même que celles des traverses sont fixées au moyen de crapauds maintenus par des boulons. Les rails, système Vignole, reposent sur les longrines et sont fixés sur elles de la même manière. On a posé sur les chemins de fer de l'État belge 236 000 mètres de voie Hilf et 1 970 mètres de voie de Serres et Battig.
la voie est en rampe de 13 millimètres ; il était très difficile d'assurer la sécurité du service et cependant, depuis qu'on a enlevé la voie HW pour la remplacer par la voie Vignole, il ne s'est plus déclaré ni dévers, ni déplacements, ni ondu-
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lations et l'entretien a été aussi bon et aussi peu coûteux sur ce point que sur les autres parties de la ligne.
M. Le Braet cite en particulier ce fait que, sur les pentes, les jeux des joints de la voie Hilf disparaissent
En tenant compte de la pose de la voie et de la fourniture du ballast, M. l'Ingénieur en chef directeur Dutillo3u1 évaluait à la même époque les dépenses des deux systèmes
assez vite, de sorte que les rails, pour se dilater, quand la température s'élève, doivent nécessairement se déjeter. Les traverses se fèlent ou se cassent assez souvent. En un mot, l'expérience a été très défavorable et on a complètement renoncé à ce système. Pour la voie de Serres et Battig, la Commission centrale du Ministère des Travaux Publics de Belgique a déclaré, en 1880, que l'on avait reconnu 11 bris de rail sur i kilomètre dé voie posée à titre d'essai. Les cassures s'étaient produites généralement à l'emplacement du trou de la goupille qui maintient le rail. La disposition du système ne permettant pas de reconnaître si le rail est fêlé en dessous de la gou-
comme il suit
pille,
M. l'Ingénieur en chef de Paepe évaluait, en 1879, à 23f,23, pose non comprise, le prix de revient du mètre courant de voie Ifilf et à 19,51 celui du mètre de voie Vignole dans les mêmes conditions.
Il estimait le cotàt de l'entretien par jour et par mètre courant à o,0061 pour la voie Ifilf et à of,0o2 6 pour la voie Vignole.
la Commission a été d'avis qu'il n'y avait lieu
d'étendre l'emploi de ces rails. Voie MIL
Matériel de la voie. Voie et ballast..
Voie Vignole.
20f,96
2if,00
7 ,52
7,117
28,48 0,450' 0,150
28,47 0,054 0,036
MOYEN DE RENDRE PLUS APPARENTS LES APPAREILS FAISANT SAILLIE SUR LA VOIE DANS LES GARES.
fer belges, la voie Hilf coûtait très cher d'entretien. On
Les saillies de diverses pièces sur le sol, leviers des aiguilles, traverses surélevées, tringles de transmission, etc., donnent lieu à de fréquents accidents dans les gares. Pendant la nuit ou en temps de brouillard ces appareils sont assez difficiles à apercevoir; leur couleur se confond avec celle ciu sol ; les agents, préoccupés par les signaux à faire ou distraits par l'attention qu'ils apportent aux mouvements des trains, se blessent assez souvent en butant
l'avait installé sur la ligne d'Arlon à Namur en un point où
contre ces saillies.
Prix mensuel d'entretien par maximum mètre courant minimum
On admettait que la voie I-Iilf pouvait durer vingt ans.
Dans une note publiée par la Revue générale des chemins de fer (n° d'octobre 1883), d'après les renseignements fournis par M. Le Braet, Ingénieur des chemins de