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322 GÉOLOGIE GÉNÉRALE ET MINES DE DIAMANTS

ensemble de poutres solidement enfoncées dans le sol (voir la coupe fig. 2, Pl. VIII et le croquis fig. 6, Pl. IX). Ces câbles passent ensuite sur un rélévateur (standard),

puis sur les jantes d'un jumper. Du jumper ils descendent dans la mine, où ils sont fortement ancrés dans

le blue ground. Chaque paire de câbles constitue une voie aérienne sur laquelle roule un tub. Le tub est constitué par un chariot à quatre roues à gorge, roulant sur deux câbles et supportant un récipient cylindrique, en forte tôle, mobile autour d'un axe horizontal perpendiculaire à la direction des câbles, et fixé au châssis du chariot. Au chariot du tub est fixée en avant une double chaîne reliée à un câble d'extraction

par un anneau. Pour équilibrer autant que possible le

poids mort du matériel, un tub monte sur une voie pendant que l'autre descend. Les câbles d'extraction sont ronds, en fil de fer où d'acier, et ont un diamètre variable avec la profondeur d'extraction et la capacité du tub. Tous les tubs aujourd'hui en service à Kimberley, ont une capacité variant de 16 à 32 pieds cubes. Le câble d'extraction est supporté toujours par le standard et les jumpers, en reposant sur des poulies folles pour éviter l'usure. Le rélévateur ou standard sert à deux buts 10 Il relève les câbles et les tubs assez haut pour que l'on puisse passer dessous, et par conséquent pour que les transports à la surface puissent se faire sans arrêts ni difficultés ;

2° Il sert à faire monter les tubs suffisamment haut pour pouvoir être déversés dans les boxes où boites de réception.

Ces boîtes, quadrangulaires et en bois, sont à fond incliné et à portes latérales, elles servent au chargement des wagonnets qui doivent aller porter le minerai aux

DE L'AFRIQUE DU SUD.

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champs de pourrissage (fluors). Leur capacité, suivant le cas, varie de 50 à 100 loads. Par suite même de sa mobilité autour de son axe horizontal, le tub se déverse avec la plus grande facilité dans la boîte. Presque toutes les machines d'extraction sont des machines anglaises demi-fixes, à chaudières tubulaires et à tambour cylindrique. Leur force nominale est toujours comprise entre 12 et 25 chevaux. Une machine d'extraction de 20 chevaux correspondant à des tubs de 27 pieds cubes peut, à Kimberley, en cas d'exploitation très régulière, extraire d'une profondeur de 90 à 120 mètres, 700 loads par jour de 16 pieds cubes, soit 4.200 loads par semaine. Ce chiffre n'est généralement pas atteint, par suite des difficultés que rencontre presque toujours l'exploitation au fond de la mine, et la pratique nous a démontré que la production normale ne dépasse pas, à

Kimberley, 450 loads par jour environ. Il est très difficile d'estimer la production moyenne de bine ground par tête d'ouvrier, car cette production varie beaucoup suivant les circonstances et la manière de travailler. Le chiffre de production peut même être réduit à presque rien, par exemple quand il faut déblayer après un éboulement. Nous estimons cependant que la production moyenne pour Kimberley, par tête d'ouvrier,

tant blanc que nègre, en comprenant les hommes à l'abatage , au piquage, au roulage, etc., dans la mine, les hommes au box et à la machine d'extraction, peut monter, dans le cas d'exploitation directe, à 5 ou 5 1/2 loads par homme et à 7 et 7 1/2 loads dans le cas d'exploitation par passes et tunnels. Toutes les machines d'extraction à système aérien sont situées au nord et au sud de la mine ; les câbles, pour ne pas se gêner, sont tous sensiblement parallèles entre eux et à la ligne nord-sud des daims. Le nombre des machines employées sur la mine de