Annales des Mines (1885, série 8, volume 7)
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LAVAGE DES AIATIÈRES MINÉRALES.
NOTICE SUR LE GRILLAGE DE LA BLENDE.
combustion de la houille suivent le chemin indiqué par les flèches N, S, S', S", S. Les gaz sulfureux sortent par une ouverture figurée en K. Le four de M. Haas donne des résultats comparables à ceux auxquels on arrive en se servant du four Hasenclever, mais avec une économie sensible de main-d'oeuvre et de combustible. La charge et la consommation de ce four, en main-d'oeuvre et en combustible, sont les mêmes que pour le four précédemment décrit. En août 1883, époque de ma visite à Ober-
THÉORIE DES APPAREILS EMPLOYÉS
AU LAVAGE DES ,MATIÈRES MINÉRALES Par M. A. BADOUREAU, ingénieur des mines.
hausen, ce four n'était pas encore en marche, mais on pouvait prévoir qu'il y aurait équivalence avec les fours silésiens, au point de vue économique, en tenant compte du prix payé par la Rhénania pour la condensation de l'acide sulfureux. On espère, du reste, avec le four Haas, arriver à convertir en acide sulfurique au moins 60 p. 100 du soufre contenu dans la blende. Comme l'absorption des gaz sulfureux, dégagés par le grillage, s'impose de plus en plus, je pense que le four de M. Haas ne tardera pas à se répandre dans les usines à zinc. Les fours que je viens de passer en revue ne sont pas les seuls en usage pour- le grillage de la blende. Je citerai encore le four à moufles de la Rhénania (Ge fassofen) et le four de MM. Eichorn et Liebig. Mais je n'ai pas eu l'occasion de me rendre compte par moi-même du fonctionnement de ces appareils ; je me bornerai donc à renvoyer
ceux qui voudraient s'en faire une idée, aux articles publiés sur ce sujet dans la Berg- und hüttenmânzuzische Zeitztng (*). Décembre 1884.
(*) 1871, p. 182; 1884, p. 5.
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Introduction. Les appareils employés au lavage des matières minéraies peuvent être très différents, mais tous ces appareils reposent sur ce principe unique, que les forces qui agissent sur une grenaille placée au sein de l'eau dépendent, suivant des lois différentes, de sa grosseur et de sa densité.
Si on appelle a' la surface de la projection horizontale de la grenaille, D sa densité, et K un coefficient relatif à sa forme, sa masse est Kas]] et son poids dans l'eau 9
est Ke(D 1). Si elle repose sur une surface horizontale solide, elle y éprouve un frottement, fK as (D 1) dirigé
en sens inverse du mouvement. L'impulsion ou la résistance de l'eau est une force Kia2ze dirigée en sens inverse
de la vitesse u du mouvement relatif de la grenaille par
rapport à l'eau, en appelant K, un autre coefficient relatif à la forme.
Nous allons étudier, dans quelques cas simples, les mouvements que ces forces communiquent à la grenaille, Tome VII, 1885.
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