Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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THÉORIE CELLULAIRE
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l'unité de surface pendant l'unité de temps; ensuite., le poids du résidu sec diminue en même temps que sa
teneur 'en eau et sa teneur en carbone augmentent,
quand on diminue, toutes choses égales d'ailleurs', la surface immergée.
Nous ne pouvions donc espérer de résultats absolus. Mais comme, dans les mêmes conditions, on obtient des résultats régulièrement constants, si, les conditions expérimentales restant fixes , on trouvait des différences entre les différents états d'un même acier, les écarts devaient être indépendants de la méthode et pouvaient servir à caractériser l'état de l'acier. Ci-dessous une série de quatre essais comparables Barreaux de 40 x 40 millim. enduits latéralement de gomme laque et immergés par leur section droite. Bain =2 litres d'acide chlorhydrique étendu (15 vol. d'acide concentré et 85 d'eau). Pile : 1 élément Bunsen à grande surface. Le pôle négatif est formé d'une feuille de platine. Conditions 0,49 Carbone, pour 100 des 0,075 expériences. Composition chimique de l'acier Silicium 0,024 Soufre employé 0,011 Phosphore. 0 37
Manganèse
Le résidu a été lavé à l'eau, à l'alcool et à l'éther, puis séché dans \ le vide et pesé sur filtre taré, i
État du barreau,
Trempé pé
froide.
recuit.
78,40 12,00 8,40
82,38 11,27 6,40
52,50 18,90 26,07
83,22 9,92 5,48
Total
98,80
100,05
97,47
98,62
3,31
441
1,61
4,14
0,397 0,476
0,463 0,497
0,306
.
non dosé
0,41 0,497
. .
0,079
0,034.
Env. 0,19
0,087
Poids du résidu sec p.100 d'acier Carbone ,' Calculé d'après les chiffres ci-dessus. p. 100 d'acier. ( Dosé directement . ?
Perte de carbone. . Poids absolu de fer dissous .
En heures
Threlmpé
Fer.
Analyse ç Carbone , Eau du
résidu sec.?
Forgé et refroidi Forgé et sans recuit, précautions,
'
.
.
11e,280
9g`,806
11sr,520
lOgr,301
6
5
5
5
DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
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Ces analyses et l'aspect seul du résidu montrent immé-
diatement que nous avons affaire à une Matière complexe, mélange de paillettes grises, magnétiques, d'apparence métallique, et d'une substance noirâtre, amorphe, gélatineuse, rare pour l'acier- recuit, mais qui devient dominante pour l'acier trempé. Les premières, qui représentent, un peu altérées sans doute, des enveloppes de cellules, sont essentiellement un composé de fer et de carbone dont il serait prématuré
de vouloir donner la formule ; l'autre semble être un hydrate de carbone (5).
Indépendamment de toute hypothèse, il est manifeste que la proportion du carbure de fer diminue et que celle de l'hydrate de carbone augmente à mesure que le refroidissement de l'acier est plus rapide à partir du rouge..
On peut donc conclure à l'existence du carbone sous deux états différents dont le rapport varie avec la vitesse du refroidissement. Nous proposons d'appeler le premier carbone de recuit et le second carbone de trempe, dénominations qui ne préjugent en rien l'état réel du carbone et ne sont fondées que sur les moyens les plus ordinaires de transformation ("). C. Essaispar la méthode Eggertz. (a) On sait que cette méthode consiste à attaquer l'acier par l'acide nitrique de densité 1,20, puis à chauffer pendant un temps déterminé et à une température fixe. Le carbone se dis(*) MM. A. Bartoli et G. Papasogli ont appelé récemment l'attention sur un corps qu'ils appellent Mellogène et qui se forme dans des conditions un peu analogues. (Il nuovo Ciment°, t. VIII, p. 278.)
(**) Le carbone des carbures devrait logiquement s'appeler combiné, mais ce mot étant employé aujourd'hui pour représenter tout le carbone qui n'est pas sous la forme de graphite, c'est'a-dire la somme des carbones de trempe et de recuit, son emploi créerait une perpétuelle confusion.