Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
THÉORIE CELLULAIRE
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froidissement lent dans un courant d'hydrogène pur et sec (*)
12°,5 ;
elle devait donc contenir, d'après les tables de
Gerlach et de Franz (*) environ
L'acier extra-doux ne durcissant pas notablement par la trempe, il a paru inutile de l'essayer trempé.
(c) Conditions des expériences.
tine de 6001 et de thermomètres de Baudin à échelle centésimale. L'agitation présentait des difficultés particulières ; il ne suffisait pas d'agiter le liquide, il fallait encore y mettre en suspension une matière solide très dense et détacher des fragments métalliques l'hydrate de carbone qui les
enduit au fur et à mesure de l'attaque. Nous avons eu recours à un agitateur spécial formé d'une feuille de platine emmanchée à frottement sur le thermomètre et mise en mouvement par la rotation de cet instrument; la base de la feuille de platine, repliée suivant le fond du calorimètre, frottait et brassait la poussière métallique tandis que les côtés, courbés en ailes héliGoïdales, rendaient uniforme la température du milieu. La solution du chlorure double fut préparée en dissolvant dans 12 litres d'eau 3",400 de chlorure cuivrique du commerce représentant 2",860 de sel pur hydraté (GuC12,
In) et 2 kilogrammes de sel ammoniac ; on ajouta de
l'ammoniaque (105") jusqu'à formation d'un précipité permanent, et on eut en tout 1410,880 de liqueur. Après refroidissement à 90 et dépôt de cristaux, la partie claire
l'Ut décantée pour les essais ; sa densité était 1,1684 à
(*) On ne pouvait considérer comme recuite la limaille prove-
nant de barreaux recuits, puisque la lime produit un écrouissage ; d'ailleurs le recuit au feu de forge était impossible pour de la limaille et le recuit dans le vide peu pratique; de là l'emploi de l'hydrogène qui n'est cependant pas à l'abri de toute cri-
tique, malgré le peu de durée de l'opération. (Voir § 1, 1" partie C, b.)
12
p. 100 en poids de CuC12
9,55
On s'est servi
du calorimètre à enceintes de M. Berthelot (vase en pla-
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de AzIPC1.
(d) Valeur en eau des constantes.
Toutes les
expériences ont été faites en dissolvant 1g,500 de métal dans 500" de la solution de chlorure double. La capacité calorifique de cette dernière n'est pas exactement connue, mais on en peut avoir une valeur approchée, si l'on considère le sel double de cuivre et d'ammonium comme un mélange des deux sels composants dont les chaleurs spécifiques ont été déterminées par M. Berthelot à différents degrés de dilution. On trouve ainsi 0,791. Si l'on admet ce chiffre, nous avons, pour la valeur en eau des constantes dans nos essais chaleurs
Calorimètre (en platine)..
Poids.
spécifiques.
0,032i
.
147P',003
Agitateur Thermomètre (partie immergée).
24g%952
Métal (considéré comme fer). Solution (500e, moins la partie
gr 500
.
Valeurs ers eau.
4P-,763 Ogr,808
O'r,563
0,1138
Ogr,171
adhérente aux parois de la fiole égouttée)
584gr,206
Total.
. .
.
0,791
462sr,106 468gr,411
(e) Expériences et résultats. Le maximum de température était généralement atteint en 4 ou 5 minutes ; pour les aciers écrouis qui se mouillent difficilement et pour la fonte, la réaction était plus lente et a duré jusqu'à 10 ou 11 minutes. On sait que cette réaction se fait en deux temps. (*) Agenda du chimiste, 1884, tables 83 et 96.