Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
THÉORIE CELLULAIRE
40
Le cuivre est d'abord déplacé par le fer
TABLEAU
41
(*).
Métal.
Recuit.
Écroui.
Trempé.
et forme un précipité qui se dissout rapidement dans le
1. 2.
2°,151 ,111
chlorure cuivrique en excès
3.
1 ,895 1 ,419
2°,247 2 ,207 2 ,018
2°,222 2 ,056
CuC12 + Fe = FeC12 + Cu
CuC12 + Cu
(l)
4.
2 (CuCl )
(2)
Si l'on ajoute membre à membre les équations (1) et (2) on a finalement (CuC12) + Fe = 2 (CuCl)
FeC12
(3)
Les élévations de température observées correspondent à la réaction totale (3); elles sont consignées dans le tableau a, corrections faites par la méthode de Regnault et Pfaundler TABLEAU a. MÉTAL.
1.
'2.
3.
4.
Cuivre (*).
2°,415
2°'368 2°,364
2°,408 J
1
2°,366
2°148 2°,1.42
Ç
1°,662 1 1°.668 J 00,210
'
2",502 2°,505 c2,2:>4466.1:3
!
2°,462
re.t. } '2°,477
ro,:i.0
1
'2%271
Me } 2°,300 87 8 1°,8" 1°,879 } 1° '
0°,210
(") On voit que le cuivre ne gagne pas de chaleur par l'éc,rouissage, bien que ses propriétés Physiques soient modifiées par cette opération.
Si l'on retranche des moyennes du tableau a l'élévation de température calculée produite par la dissolution du cuivre, il reste les élévations de température correspondant au déplacement simple du cuivre ' par le fer, selon l'équation (1). Ces différences sont réunies dans le tableau P.
TABLEAU y. Métal.
Recuit.
1. 2.
1,000 1,000 1,000 1,000
Écroui.
Trempé.
1,045 1,045 1,065
1,052 1,084 1,150
(*) Les résultats bruts sembleraient indiquer que les fers carburés sont constitués avec dégagement de chaleur, bien que
2., g
'ni"
'
limaille recuite
TREMPÉ.
i
40(36,,i
Pour mieux dégager le phénomène qu'il s'agissait d'étudier, nous donnons ci-dessous (tableau y) les rapports des élévations de température mesurées à, l'élévation de température donnée, pour chaque type, par la
3. 4.
ÉCROUI.
RECUIT.
4,632
MM. Troost et Hautefeuille aient démontré le contraire (loc. cit.).
Cette divergence apparente peut être attribuée à l'hydratation du carbone avec absorption de chaleur. Nota. Nous pouvons traduire nos réSultats en calories en prenant le chiffre 0,791 pour valeur approchée de la chaleur spécifique de la solution et admettant que les quantités de chaleur produites ou absorbées par la formation ou la décomposition des sels doubles, quantités peu importantes et de signes contraires, se balancent et peuvent être négligées. On trouve ainsi: TABLEAU a.
Quantités de chaleztr absorbe-es, dans les échantillons considérés, par la trenzpe ozt l'écrouissage de l'atome de fer (Fe 56e). Métal.
1. 2.
3. 4.
Écroui. 1.686 cal. 1.699 2:191
Trempé. 1.966 2.868 3.903
Nous avons d'ailleurs un moyen simple de contrôler l'exactitude des hypothèses qui ont été faites à l'origine de ces calculs