Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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MÉTHODE DE CONGÉLATION DE M. POETSCH
chine à air de M. P. Giffard, la machine à gaz liquéfiable ces acide sulfureux ou gaz ammoniac de M. Pictet, deux types de machines sont à action mécanique, et la machine à affinité, ou machine à ammoniaque, système Carré. M. l'ingénieur des mines Ledoux, dans sa Théorie des machines à froid publiée, en 1878, dans les Annales des mines (livraison de juillet-août), a démontré que « dans les (( toutes les machines à froid, quand on opère entre dans le condenseur et (( Mêmes limites de température
(( dans le réfrigérant, la quantité théorique de chaleur (( négative produite est exactement la même par calorie (( dépensée, soit directement dans la machine à affinité, (( soit indirectement, sous forme de travail , dans les (( machines à action mécanique. « Seulement comme une calorie, représentée par (( 424 kilogrammètres, coûte, dans les meilleures ma(( chines motrices, au moins 10 calories dépensées effec(( tivement dans un foyer, il résulte de là que la machine à affinité présente théoriquement un avantage consi(( dérable sur toutes les autres, puisque la chaleur y est employée directement et non sous la forme coûteuse du travail mécanique. Pratiquement, cet avantage, qui (( subsiste encore pour la machine à affinité, est néan(( moins bien inférieur à celui qui semblerait résulter des ((
chiffres ci-dessus. »
Et plus loin : « Celle-ci (la machine à affinité) a le (( grand avantage de fournir des températures beaucoup (( plus basses que la machine à acide sulfureux. On ne (( peut guère descendre avec cette dernière au-dessous 12° dans le réfrigérant (qui serait insuffisante (( de (( pour la congélation du terrain), sous peine de diminuer outre mesure son effet utile, tandis que la machine à 25' affinité donne couramment des températures de (('
« et 30°. »
POUR LE FONÇAGE DES PUITS DE MINES.
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A côté de ces considérations théoriques, je citerai la conclusion d'un rapport sur les différents appareils frigorifiques proposés en vue de la conservation des cadavres à la Morgue, fait en 1880 par une commission du conseil d'hygiène, ayant pour président M. Du Souich, inspecteur général des mines, et pour vice-président M. Luuyt, alors ingénieur en chef : « En résumé, l'appareil Carré, con« struit par MM. Mignon et Rouart, n'exige qu'une force motrice très faible ; il tient peu de place ; sa marche est complètement silencieuse ; il fonctionne à une cx
température plus basse que les autres machines, et
son rendement est supérieur. La dépense d'entretien ne dépasse pas celle des autres machines à glace. » La commission propose, pour la Morgue, l'emploi de la machine Carré. La machine à froid, employée par M. Poetsch, est une machine à ammoniaque du système Carré. Les considérations développées plus haut justifient ce choix. Je dois à l'obligeance de M. Weitz, directeur de la Société Poetsch et C'e, les dessins annexés à ce mémoire (Pl. III, fig 1 à 6), qui représentent en plan et en élévation la disposition de la machine installée à Künigs-Wuster.
haus en .
Description succincte de la machine.
La marche
d'une semblable machine comporte les opérations suivantes
1° Échauffement de la solution ammoniacale sous pression pouvant aller à 15 atmosphères et plus. Kônigs-Wusterhausen, cette pression était de 10 atmosphères. L'échauffement se faisait dans le cylindre horizontal I (Pl. III, fig . 1 et 2) au moyen d'un serpentin à circulation de vapeur fournie par des chaudières voisines. 2° Séparation de l'ammoniaque de la vapeur d'eau entraînée.