Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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MÉTHODE DE CONGÉLATION DE M. POETSCH
Cet entraînement de vapeur d'eau est
la princi-
pale cause de réduction du rendement de la machine, comme l'a montré M. Ledoux (The'orie des machines d froid). La séparation doit donc être aussi complète que possible; elle a lieu dans le cylindre vertical II qui surmonte
la chaudière à ammoniaque et qui est à cet effet muni intérieurement d'une série de godets renversés, disposés en chicanes sur la paroi, de façon à faire office de con-
denseur à chocs et à retenir le plus possible de la vapeur et des gouttelettes d'eau entraînées.
POUR LE FONÇAGE DES PUITS DE MINES.
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la solution venant du puits commence à se refroidir avant d'arriver au réfrigérant (le tube qui mène le gaz ammoniac est indiqué sur le plan en gh); d'autre part, la solution ammoniacale faible qui, sortie du bas du cylindre
horizontal par le tuyau représenté en klm, a traversé deux serpentins du réchauffeur, puis deux serpentins du condenseur pour achever de se refroidir. La dissolution du gaz s'effectue ; le liquide riche, plus léger, qui se trouve à la partie supérieure, est pris par la pompe à ammoniaque XI au moyen du tube op, envoyé dans les serpentins du réchauffeur, où il se charge des calories
3° Refroidissement et liquéfaction du gaz sous sa propre pression. Cette opération se fait dans le grand cylindre vertical III,
cédées à l'eau qui remplit ce cylindre par la solution
le condenseur, qui renferme, comme on le voit en plan, dix serpentins dont huit sont parcourus par le gaz arri-
du liquide qu'elle contient.
vant du cylindre vertical II par le tuyau marqué abc sur le plan, fig. 2. Le gaz liquéfié se rassemble dans un petit cylindre
froidi extérieurement par un courant d'eau froide, à cause
vertical IV dont la section est visible sur le plan. L'eau nécessaire au refroidissement du gaz est fournie par une petite pompe à eau XIII. Il faut ensuite 4° Reprendre la solution faible dans la chaudière, la refroidir et l'amener au contact du gaz ammoniac vaporisé en favorisant la dissolution par le refroidissement à la température ambiante. 5° Reprendre la solution reformée, l'échauffer par
échange de calorique avec la solution épuisée et la réintroduire dans la chaudière. Ces deux opérations s'exécutent dans les deux cylindres désignés sous les noms de vase d'absorption (VIII) et réchauffeur ou échangeur de température (IX). Dans le premier arrivent : d'une part, le gaz ammoniac à sa sortie des serpentins du réfrigérant V-VI et du refroidisseur VII où
pauvre, et enfin à la partie supérieure de la chaudière où
il rentre à peu près ramené à la température moyenne
Il faut ajouter que le vase d'absorption doit être rede la chaleur qui se dégage dans la dissolution du gaz ammoniac. Sinon, la température du Vase d'absorption 's'élèverait rapidement, et, la solubilité du gaz diminuant avec la température, la dissolution ne se ferait bientôt plus, et l'appareil cesserait de fonctionner. C'est là une nouvelle cause de perte sur le rendement. On voit, d'après cela, que l'ammoniaque décrit un circuit fermé abcdefgh pour le gaz, klmn pour la solution pauvre, opgstu pour la solution riche ; il en est de même pour la solution de MgC1, dont le parcours est ABCDEFA.
La sortie du liquide pauvre de la chaudière est réglée par un robinet r, l'écoulement de l'ammoniaque liquide dans les serpentins du réfrigérant est réglé par un autre robinet r'; toute la marche de l'appareil repose sur le réglage de ces deux robinets r et r' et de la pompe. On peut, en le modifiant, faire varier la pression et par suite .,la température dans le réfrigérant.