Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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POUR LE FONÇAGE DES PUITS DE MINES.
MÉTHODE DE CONGÉLATION DE M. POETSCH
Il serait nécessaire pour cela de savoir quelle valeur attribuer au coefficient K' de résistance à l'écrasement de la masse congelée. Les expériences manquent encore sur ce sujet. M. Weitz (loc. cit., p. 23) admet 200 kilogrammes par centimètre carré, chiffre assez considérable. En faisant le calcul de E avec K'..=.20 kilogrammes par
centimètre carré (résistance à l'écrasement de la craie, d'après Rankine, Manuel de mécanique appliquée) j'ai
sera assez fréquent que les eaux aient dans le sol un 'écoulement
0,60R,
la masse gelée, qui pourrait, à l'occasion, être dangereux,
pour 11=2 mètres E =-- 1m,20.
te,
les eaux se trouvent dans le terrain à l'état statique. S'il arrivait qu'elles eussent un mouvement de circulation amenant à chaque instant au contact des tubes des eaux nouvelles, l'action refroidissante de ceux-ci serait beaucoup plus faible et la congélation beaucoup plus lente. Il pourrait même se faire dans certains cas qu'elle fût impossible. Cela n'arrivera pas généralement, mais il régulier suivant la pente naturelle des couches. Il en résultera un retard dans la formation de
trouvé pour y ------ 30 mètres E
un puits rectangulaire il suffira de considérer la libre comme une poutre encastrée à ses extrémités.
et qu'il sera fort difficile de prévoir, les eaux n'ayant de mouvement sensible que dans la profondeur.
giur Ave les mêmes notations, / étant la longueur du côté
V. - FONÇAGE.
du puits, on devra avoir d'après M. Dwelshauvers-Dery (pages 48-49) I
Le puits étant maintenant protégé contre les eaux du dehors, on procédera au fonçage à la manière ordinaire, sans avoir à se préoccuper des eaux, ou bien en enlevant
M
É?'
dans cette expression I est le moment d'inertie de la section encastrée par rapport à son axe neutre, u' la dis' tance à l'axe neutre de la fibre la plus éloignée, M le moment du couple fléchissant, d'ailleurs I
=-_
2W
et
13/P
M:=._ 1.71-.): (p. 78),
le peu d'eau qui se trouve dans le puits, non congelé ; on opère absolument comme dans un terrain consistant.
Si on a un terrain coulant et qu'on ait eu soin de ne pas congeler l'intérieur même du puits projeté, le fonçage
ira très vite, l'enlèvement du terrain étant très facile et l'inconvénient de l'inconsistance du terrain étant supprimé, puisque la masse congelée arrive tangentiellement
d'où
=
P'
aux parois.
=
en faisant le calcul pour P' =6 (y haut), 1
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Si on a un terrain consistant ou si on a congelé l'inté-
30 comme plus
4,
V
-5 =
y2T1
.3 /6 X 16
'68
.
J'ajouterai enfin que tout ce qui précède suppose que
rieur du puits, comme je l'ai vu à Kônigs-Wusterhausen,
il faudra travailler au pic. M. Peetsch ne se servait pas de la mine, dans la crainte que l'ébranlement qui en résulterait ne vînt à disloquer la masse congelée et à pro4luire une irruption subite des eaux dans le puits. Il
avait
essayé, au début du fonçage à Kônigs-