Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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MÉTHODE DE CONGÉLATION DE M. POETSCH
POUR LE FONÇAGE DES PUITS DE MINES.
Di
Installation des tubes.
4.019 marks
D5
Fonçage Muraillement
2.400 3.500
100 journ. de marche de la D, + D, Congélation machine à 37 marks. . . Soit
^
3.700
13.619 marks 17.025 francs
En y ajoutant, comme nous le verrons plus loin pour Kônigs-Wusterhausen, une somme d'environ 42.000 francs
représentant D,, on a pour la dépense totale 59.025 francs, soit par mètre courant 1.475 francs, pour un puits
de 16 mètres carrés de section et de 40 mètres de profondeur. Les conditions d'application se trouvaient ici assez dé-
favorables, en raison de l'écoulement d'eau continu qui se faisait par le trou de sonde percé au fond, et du fait
que l'on avait déjà poussé le fonçage à 1 mètre audessous du niveau de l'eau.
La nécessité où l'on s'est trouvé de placer les tubes sur la section même du puits a créé aussi des difficultés
au fonçage par la présence des tubes et par la dureté plus grande de la masse congelée. Deuxième application à la Max Grube, à Michalkowitz (Haute-Silésie).
J'ai déjà indiqué, d'après M. Wabner (Berg- und Hilltenmânnische Zeitting von Bruno Kerl und Wimmer. Jahrgang XLIII, n° 11), comment, par suite de la mauvaise qualité des tubes, ceux-ci s'étaient déformés sous la pression du terrain, avaient altéré l'étanchéité de la fermeture et comment,' la solution répandue empêchant
alors toute congélation (elle ne gèle qu'à
40°), on
avait été obligé de faire des réparations longues et coû-
teuses après lesquelles M. Pcetsch, au bout de son délai, avait dû abandonner l'entreprise. La compagnie de la Max-Grube fonçait en même temps à peu de dis-
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tance un second puits, où les difficultés furent moindres et qui put être poussé beaucoup plus bas que le premier en épuisant les eaux. Il en résultait un afflux des eaux du premier vers le second, et un certain soulagement du premier, sur lequel la compagnie comptait pour pouvoir
continuer le fonçage par les méthodes ordinaires et
vaincre les difficultés maintenant diminuées. Troisième application près de Finsterwald, entre Berlin et Dresde. On y a foncé successivement : 1° un premier puits circulaire ayant 2'n,34 de diamètre intérieur et un muraillement en briques de 0'n,34 d'épaisseur avec une profondeur
de 42,65 : le muraillement a été effectué après boisage provisoire ; 2° un second puits actuellement en fonçage, pour lequel on doit faire suivre immédiatement le murail-
lement sous forme de trousse coupante sans boisage préalable. Dans le n° 7 du tome VII du Génie civil (13 juin 1885),
M. Keller, ancien élève de l'École polytechnique, ingénieur civil des mines, évalue ainsi qu'il suit les frais du premier fonçage de Finsterwald : 1° Matériel. franos
Machine
50.000 1.375 1.500
1.100 litres de dissolution ammoniacale Chlorure de calcium (ou de magnésium) 390 mètres de tuyaux (extérieurs) 390 id. id. petits (intérieurs). Tuyaux de distribution. Branchements en plomb 26 robinets à 25 francs 4 robim,ds-vannes à 100 francs 12 tètes de tuyaux à 50 francs Boulons et ferronneries Matériel de sondage
7.800 4.462 1.000 480 650 400 600
1.000 7.500 1.232
Imprévu Tome VIII, 1885.
75.000
il