Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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218
STATISTIQUE lei
A
MINES DE HOUILLE. 1.
BASSIN D'ALAii
eroupei ttIO la Grandl'Combe
,-_ o
.1
4
NOMBRE
DATE
LIEU
de l'accident.
Purident.
Tués.
, Blesses.
2
3
4
5
(le
(l'ouvriers
u.,
=
,, c. aô-
o
6
219
ACCIDENTS DE GRISOU.
GROUPE DU GARD.
3
a. Departement dut Gard. li° Concession do la Cdrand,Combio (mite).
CAUSUS DE L'AccioiaNa
. _ .....---**--... o ^,-,... ' =0 _____.....__,......___, Causes directes Of.-.
....,
OBSERVATIONS.
,,,. .E.,
iL.' o . .,.., >,,,"
7
,
Causes
de Einflatn,
de
nation
l'accumulation
du gaz.
du
indirectes.
gaz.
9
8
Cl
10
Tonnes. 499
1875
13 Octo -
Puits du Gouffre,
ô
1
213
61640
Couche Pilhouse
Lampe
dc
de sûreté situé à la partie détamisée.
légère,
lire
Cul-de-sac
2.50de longueur.
Brûlé
mpéricure d'une talle, as point 1,
ment .
Imprudence d.
virtime ça .vait détamisén a
iampo de siirela
L'aerag,e du quartier de la couche Pillions° était satisfaisant ; l'air entrait Indications génerales. par la galerie de La Place, passait au front de taille des deux chantiers en activité et se réunissait au courant général dos travaux du puits du Gouffre.
Ce dernier courant. déterminé par deux ventilateurs débitant 15 mètres cubes par seconde, était ararement suffisant pour une mine de ventilation facile et produisant 200 à 220 tonnes par jour. ._.
olue élevé du cou-
Circonstances de l'accident. Un ouvrier travaillait dans une taille légèrement montante de la
rant d'air aéra ni
couche Pilhouse, au front de laquelle le courant d'air passait en descendant. ' Dans le but de chercher un bois, il s'engagea avec sa lampe de sûreté détamisée dans un cul de sac de 2'fô0 de longueur, foi-nié par la taille précédente, à l'extrémité de la galerie par laquelle descendait le courant d'air, une explosion de grisou se produisit elle brûla tee:ment.
i. elle taille. ?
Dépression barninétrique constalée avant race:-
Remarques particulières.
Le grisou ne s'etait jamais montré qu'en très petite quantité dans la
couche Pilhouse et depus fort longtemps on n'avait pas signalé sa présence
Du 10 au 13 octobre, le baromètre était descendu de 741 à '733 millimètres, elle 14, la dépression
lent
atteignait 720 millimètres
491
1878
25 Jan-
Puits du
Ravin.
253
Brûlé
grièe-
Nier Courbe Grande133aunie.
ment.
7480
Cheminéede 6' Morceau Cc longueur aé ét allaiau moyen (Enar fléau trotté cloison arrivant d'une lampe de sûreté à 2m1.10 du sontpour mettre met. le feu à us coupdomine. ioc
ô
Indications générales.
L'aérage était satisfaisant. Le courant d'air entrait par le puits du
Itavin, suivait une marchee constaent m ascensionnelle. sauf à son arrivée dans les premiers chantiers,
et sortait par une galerie debouchant dans le ravin de la Tronche, galerie servant également de ses-tin (rair à deux courants aérant d'autres groupes de travaux. Un ventilateur a force centrifuge , établi à l'enfilée de la galerie, débitait 12 mètres cubes par seconde. Pour une production journalière de 80 tonnes , lo volume d'air parcourant les travaux était de 4.3,800 par sou:mule.
Circonstances de l'accident.
Du niveau de 150m dans le banc inférieur de la couche Grand
lemme, on po fait une cheminée verticale cers la couche sans désignation. Cette cheminée, prise tout à côté de la grande galerie du niveau de150"',avait atteint de hauteur ; elle était divisée par une cloison en briques jusqu'a 2.50 du sommet ; une porte à guichet, établie dans le niveau, ferlait une partie du courant d'air à passer à lento-rutilé supérieure. Les deux ouvriers charges de l'avancement avaient trouvé un peu de grisou en arrivant au chantier. Cie gaz ne tarda pas à disparaître elles Ouvriers percèrent deux trous de mine. Le chef do poste leur distribua la poudre nécessaile au chargement. Les coups de mine furent chargés et l'un des ouvriers resta seul au chantier pour les allumer. Il mil/am/na un morceau de mèche de sûreté au treillis dosa lampe et èleva la main pour mettre le feu à l'un des coups, placé en couronne. A ce moment une explosion de grisou se produisit et l'ouvrier fut grièvement brillé.
Remarques particulières.
te chef de poste, avant de distribuer la poudre, avait constaté que
le grisou n'existait pas au chantier. Pendant le travail, les mouvements des ouvriers suffisaient proba_ Moment pour chasser le gaz, mais pendant que l'ouvrier resté seul prenait les dispositions nécessaires au tirage des coups cle mine, le gaz se sera accumulé en petite quantité au sommet de la cheminee.
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