Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
Page : Image 134
Révision de 14 déc. 2014 04:26:28, edited by Anonymes
232
STATISTIQUE DES
A. - MIN-ES DE HOUILLE 1. - BASSIU D'Ale COIlleeSSIOD de
3. - GROUPE DU GARD. a. Département du Gard. Robiae et illieyrannes (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT
DATE do =c1
233
ACCIDENTS DE GRISOU.
Causes directes
l'aceident. 2
l'accumulation
de l'inflammalien
8
9
de
du gaz.
du gaz.
OBSERVATIONS.
Causes
indirectes. 10
Tonnes.
dans une galerie inférieure, où ils devaient attendre que tout le gaz du chantier grisouteux se fut écoulé par le trou de sonde, dans la voie d'air supérieure.
Von d'eux, impatient d'attendre trop longtemps, voulut, malgré les remontrances de son camarade, retourner dans SOn chantier avec sa lampe à feu nu. A peine y était-il arrivé qu'une explosion se produisit et le brûla grièvement. Il mourut deux jours apres des suites de ses brûlures. Le deuxième ou-
vrier s'était tenu à l'écart et par mesure de précaution s'était jeté à terre ; il ne fut que légèrement brûlé.
Remarques particuliéres. La principale victime aurait dû s'assurer, au moyen d'une lampe de sineté, si l'atmosphère du chantier supérieur n'était plus explosible. Après l'accident, les galeries montantes de la couche ont etir visitées et l'on n'a reconnu qu'une très petite quantité de gaz ; c'est à peine s'il marquait à la lampe ;il brûlait à mesure, sans s'accumuler.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Les exploitants out été invités à rendre obligatoire
l'emploi des lampes de sûreté dans toutes les tailles ou galeries montantes de la couche Sainte-Barbe. Les lampes de sûreté devaient être fermées de telle façon que les ouvriers ne pûssent les ouvrir.
5118
1855
47 Dé-
Couche de
Saintecembre. Barbe. Niveau infé-
rieur.
1
Brule.
2
Brûlés dont
grièvement.
531 I 121440
Chômage de 24
beures dans une remontée de 10m de longneuraérée par diffusion
Lampe
Indications générales.
à feu nu
Les ouvriers étaient munis de lampes ordinaires
Circonstances de l'accident.
On travaillait à une traverse destine° à mettre en communication
avec une galerie d'aéage, une remontée de 40 mètres de longueur, ventilée seulement par diffusion. Trois ouvriers se rendaient, le lundi matin, à leur travail dans cette remontée ; ils étaient munis de lampes à feu nu. L'un d'eux à peine avait-il fait quelques pas dans le chantier, qu'une explosion se produisit elle brûla légèrement. Les flammes, en s'étendant jusqu'à la galerie, brûlèrent grievement les deux autres ouvriers, qui se trouvaient en arrière de leur camarade. L'un d'eux mourut des suites doses brûlures.
Remarques ma, r que esa iparticulières.n
Le grisou ne s'était jamais montré dans cette partie des travaux dé
la Le
soir, en quittant leur chantier, les ouvriers n'avaient rien observé qui indiquât la présence
Deux jours après I accident, aucune trace de grisou n'apparaissait plus dans le chantier. L'avancement de la galerie voisine de la remontée où a eu lieu l'accident, se trouvait dans une partie dérangée de la couche où le charbon devenait do plus en plus schisteux. Un soufflard aura pris jour dans celle masse et aura rempli de gaz la remontée pendant le chômage du dimanche. i prises sà l suite s dels'ae
.ffile tuieSur
êta
ter
Les ouvriers qui travaillaient dans cette partie de la aussitôt de sûreté. ont été invités faire procéder, tous les lundis matin, deux heures avant le commence-
ment du travail, à une visite des chantiers par un maître-mineur muni d'une lampe de sûreté ; si la moindre trace de gaz était reconnue, on ne devait laisser travailler les ouvriers qu'avec des lampes de Enns dans les chantiers oit quelques indices de gaz se seraient manifestés, il ne devait être permis de travailler avec des lampes ordinaires que dans les galeries de niveau ou en descente