Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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ACCIDENTS DE GRISOU.
STATISTIQUE DE
A.
MINES DE HOUILLE 1.
a. - Département du Gard.
BASSIN D'ALE
3. - Concession (le DATE
LIEU
de
de
l'arc-
l'acci-
dent.
dent.
2
3
NOMBRE
Trélys et Caisnesalade (suite).
CAUSES DE L ACCIDENT r.r.-
.--. .----...--,-......--- -= àd'ouvriers
245
GROUPE DU GARD.
3.
Tué s.
Blesses.
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fi
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Causes directes , ,, -a -----....---v.---, a .? de l'inflam-
i
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de
c= à .19 ..0
l'accumulation
7
8
.
du gaz.
..,
mation
du gaz. 9
OBSERVATIONS.
Causes
indirectes. 10
11
Tonnes. 519
1873
2 AYril.
Couche SainteBurine.
I
100
213930
Brûlé
-
léee-
Banc
Galerie en culLampe de-sac aérée seu do sûreté lement par diffa- détamisée. sien.
se, avait ouier sa lampe.
ment.
supé-
Imprudence d
la victime qui, .lialgré la Ma
Indications génerales. - L'aérage général était suffisant' Le grisou n'avait jamais été rencontré dans la couche Sainte-Barbe. Toutefois, comme ce -gaz se montrait dans la concession voisine, on avait, par précaution, muni de lampes de sûreté , les ouvriers qui travaillaient dans la première mine
Circonstances de l'accident. - Deux ouvriers étaient occupés à percer une galerie destinée à
améliorer l'aréage du banc supérieur de la couche Sainte-Barbe. Deux heures environ après avoir tiré un coup de mine, l'un d'eux entra à l'avancement de la galerie avec sa lampe détamisée et provoqua l'indomination de la petite quantité de gaz qui s'y était accumulée. Il fut brûlé légèrement.
rieur.
Remarques particulières. - Temporairement les chantiers du banc-supérieur de la couche SainteBarbe, dans le voisinage du lieu de l'accident, n'étaient aérés que par diffusion. Il était expressément défendu aux ouvriers d'ouvrir leurs lampes de sûreté.
Mesures prises à la suite de l'accident. - Des poursuites judiciares ont été exercées contre la
victime, seule responsable de l'accident.
-52 1
1974
20 JanTier.
Mine de Trélys.
-
Concise
Sain',
-
AugustI,.
Niveau
SaintJules.
si
I
Brûlé assez
grièvenient,
1003
193190
? ,
Lampe
a feu nu.
Léger soufflard
ouvert par le Drage de coups de mine, dans une partie de la couclin qui était de-
Cause fortuite.
Indications genérales. - L'aérage naturel était déterminé par une dénivellation de 96In entre les orifices d'entrée et de sortie de l'air. La présence du grison n'avait jusque là été constatée que dans les couches Felgas et Sainte-Barbe, les seules de la concession de Trélys, dans lesquelles on employât des lampes de sûreté. Circonstances de l'accident. - On reprenait, après un mois d'abandon, le percement d'une galerie de traçage, au voisinage d'un petit dérangement qu'elle avait rencontré. Après avoir tiré deux coups de mine dans la matinée, l'un des ouvriers occupés à ce chantier y rentrait après son dîner. Une petite quantité de grisou qui s'y était accumulée, à cause de là faible hauteur du chantier, s'enflamma sur sa lampe à feu nu et le brûla assez grièvement. Il n'y eut pas d'explosion proprement dite. L'inflammation ne se communiqua ni à deux cartouches de poudre que portait la victime dans la poehe de son pantalon, ni à un petit sac renfermant de lu poudre et des étoupilles qui était suspendu au haut de la paroi do la galerie, à 3 ou b mètres du front de taille.
rangée. Accumulation
du gaz pendant i.ne interruption de travail dans une galerie en
Remarques particulières. - Le chantier de l'accident, barré et abandonné pendant trois jours,
percement.
n'a pas présenté au boutée ce temps la moindre trace de grisou, non plus que les remontées voisines ou les autres avancements. La présence d'une aussi petite quantité de gaz a paru tout à fait accidentelle elle a été attribuée au voisinage du dérangement et à l'existence d'un petit soufflard, qui aurait été ouvert par les coups de mine tirés dans la matinée, et qui se serait vidé dans la galerie pendant l'interruption du travail.
Mesures prises a la suite de l'accident. - 110 arrêté préfectoral a prescrit l'emploi exclusif de la elainreijoeudyeerstùs
i
jelassnosulses ateliers du niveau Saint-Jules et dans les chantiers qui, par la suite, pourraient au-dessous.